Une Anglaise, une voix hantée, une intensité.
Une voix chevrotante a commencé à nous hanter pour de bon. Cette voix est celle de Nadine Shah, Anglaise née d’un père pakistanais et d’une mère norvégienne. Deux ans de composition ont permis à l’artiste de sortir des balades enfouies sous la Terre, qui rassurent et forcent le respect.
Son premier album « Love your dum and mad » sortait en 2013 chez Apollo, une sous-division « ambient music » du label électronique R&S Records qui a déjà abrité Aphex Twin, Ken Ishii, Space Dimension Controller, James Blake… Entièrement chanté dans sa langue, l’opus montrait déjà les capacités vocales de Nadine Shah. En 2014, elle est programmée par le festival Les Femmes S’en Mêlent, une chouette série d’événements sur laquelle on vous invite à vous pencher (ici).
Et voici du nouveau. Avec The Devil, l’artiste fait jouer la fluidité de sa langue et de sombres guitares pour prouver l’intensité de ses peintures sonores.
Dans le second, elle nous confie que « Ville Morose est le premier morceau que j’ai écrit, il y a quatre ans. C’est pourquoi il a toujours eu une place spéciale dans mon cœur. Pour moi, la traduction des paroles en français a donné à la chanson une toute autre saveur. J’ai l’impression que la langue française lui va mieux qu’en anglais. Je ne pense pas la chanter en anglais avant longtemps ! »
L’artiste sera en concert le 18 mars à Le Ciel à Grenoble, le 19 mars à l’Epicerie Moderne à Lyon, le 20 mars au Confort Moderne à Poitiers, le 21 mars à La Carène à Brest et le 22 mars au 104 à Paris.
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