Morceaux sombres au programme de Peaks, son premier album.
La Suissesse nous avait tapé dans l’objectif aux Trans Musicales 2014. On l’avait croisée sur le canal de l’Ourcq fin 2015. Depuis, elle était placée dans un coin de notre disque dur, histoire de lui dédier quelques lignes. Et ça tombe bien, son album Peaks est sorti pour la première fois en France le 15 avril, à l’occasion du Disquaire Day.
Ce qui nous avait charmé chez elle, c’est le sentiment de simplicité qui se dégage de la première écoute. Pas besoin d’en faire des tonnes ; de belles harmonies, des beats incisifs, une voix claire qui paraît souvent centrale dans la composition et des chœurs à peine synthétisés, pour un tout sombre, parfois pesant. Et les écoutes suivantes ne font que conforter ce sentiment.
Verveine – Undergrass live
On frise les instrumentaux 16 bit, sublimés dans l’apothéose de « July », les boucles voix/piano sans fin de « The Walk ». Et dès qu’on touche à l’organique, vient « Annelise Journey’s », qui clôture un album envoûtant qu’on aurait souhaité plus long. Fin 2015, l’EP Antony paraissait, dont le grand « Undergrass » ci-dessus fait partie. Rien à jeter, qu’on vous dit. En vous épargnant les métaphores liées aux infusions, aux fleurs, ou tout autre jeu de mot provenant d’un humour douteux, on vous recommande chaudement Verveine.
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