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En Bretagne, avec les Kids Want Techno

Où comment les jeunes artistes se prennent en main pour animer les dancefloors...

The Kids Want Techno ? Des soirées où la jeune scène électro bretonne se bouge pour faire parler d’elle. Virée à Pont-L’abbé, près de Quimper, pour prendre la température.

Un samedi soir, minuit, devant la boîte de nuit La Casa, au bord d’une route de campagne. Une armée de 300 kids arrivent tous pile à l’heure pour le rendez-vous électro du moment. En cette fin de mois d’août, c’est le désert électronique, par ici. Thomas, étudiant aux Beaux Arts de Rennes, la vingtaine, DJ lui aussi, sous le nom de Douchka, est l’organisateur de ce « défouloir ».

Douchka, Myd – Javier (Douchka Remix)

La Bretagne, terre festive et surtout terre de festivals, est plutôt gâtée en terme de musique électronique avec les plusieurs rendez-vous annuels (Panoramas, Astropolis, Transmusicales, Elektroni-k), et les soirées périphériques (Astroclubs, Tournée des Trans…). Cela fait beaucoup de « gros cachets », mais peine à faire de la place aux petits nouveaux de la région. « La chance que l’on a nous ici en Bretagne, c’est que t’a pas a faire la queue pour poser ton set dans un bar ou un club comme à Paris. Les gens sont open, et ultra réceptifs. »

Gskratch, Great Southern

La question n’est pas vraiment la qualité, ici, mais la diversité. Dans ses soirées, Douchka cherche à garder un esprit bon enfant, en assumant complètement la présence de tout jeunes ados. « Eux au moins, ils débarquent directement à minuit dans le club, pas à deux heures du matin, ils ne se contentent pas de taper mollement du pied, et la majorité reste jusqu’au dernier clap ». Doucka, Zoomtronic, Switch On’s, Gskratch sont les têtes d’affiche.

Switch On’s, The Shoes – Bored – (Switch On’s remix)

Des noms pour la plupart inconnus du grand public mais qui sont suivis par un public ultra-localisé. Malgré les sold out, la volonté de rester petit est absolue. Pas envie de piétiner les plates-bandes des Sonics (Astropolis) ou de Wart (Panoramas). Mais ce bel exemple de dynamisme électronique local va s’éteindre volontairement: « C’est quasi mission impossible de retrouver un lieu qui te force pas par exemple à faire jouer un dj résident, ou à te gonfler avec des histoires de thunes. » Douchka, étudiant donc, qui tient les rennes de cette aventure depuis le début, et ne se revendique pas comme un organisateur de soirée professionnel: « J’en connais quelques uns, et je me rend compte de la véritable galère ainsi que la pression que ça engendre, très peu pour moi. »

Zommtronic, Bodyjack

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1 commentaire

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Brpr 21.09.2011

Étant moi même un breton « exilé » à Paris, je ne peux qu’être d’accord avec le constat dans l’article, mais je crois que c’est en même temps un peu facile :)
Il y a différents rythmes, correspondants à différents lieux et différents âges, pour être très concret, je n’attends pas les mêmes choses à 20h à l’antipode à rennes ou bien à la gaîté lyrique à paris, ou bien à 2h à l’ubu à rennes ou nouveau casino ou au social club, et bien sûr, ça dépend des humeurs, parce que oui, y’a des fois, faut être honnête, on pas envie de se casser le cul à attendre 30min avant de rentrer, alors on va dans des endroits plus cool (bonsoir le batofar :)), mais je pense que le problème du « parisianisme » n’est pas qu’une histoire de coutume, dans d’autres pays européens on a aussi l’habitude de sortir très tard, et pourtant ça n’empêche pas un certain eclectisme musical !

Malheureusement, en france, j’ai toujours eu l’impression qu’on avait jamais aimé la marginalité et l’inconnu
Mes 2centimes (ça ne vaut guère plus et ça n’engage que moi)

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