Pour les 25 ans de Groove avec notamment Richie Hawtin, Caribou, Ricardo Villalobos, Sven Väth, James Holden, Âme, Hot Chip, Luciano et même Skrillex.
Groove, le magazine de musique électronique allemand, fête ses 25 ans. Un joyeux anniversaire qu’il fête avec un papier à haute importance : 25 artistes de la sphère électronique posent chacun leurs questions à Richard D. James, aka Aphex Twin, à propos de plein de choses. Au menu : Roman Flügel, Apparat, Tim Sweeney, Mate Galic, Richie Hawtin, Caribou, Ricardo Villalobos, François K, Sven Väth, DJ Koze, James Holden, Nicolas Jaar, Miss Kittin, Henrik Scwharz, Mathew Jonson, Tale Of Us, Fritz Kalkbrenner, Gernot Bronsert (Moderat), Marcel Dettmann, Darshan Jesrani (Metro Area), Radio Slave, Kristian Beyer (Âme), Joe Goddard (Hot Chip), Luciano et même Skrillex.
Vous pouvez retrouver l’intégralité des réponses (en anglais) sur le site de Groove. Mais on vous a sélectionné les meilleures.
James Holden : Est-ce que ça ne craint pas d’être toi ?
Richard D. James : Non, je suis très content de ce que je suis.
Miss Kittin : Tu as toujours des problèmes de concentration ?
Richard D. James : Quand je fais de la musique, je suis super concentré. Mais si quelqu’un est là pour me dire de faire une chose en particulier, c’est terrible. Je dois me concentrer à fond. Je pense que je suis un peu hyperactif, en fait.
Nicolas Jaar : As-tu déjà eu l’expérience de communiquer avec un fantôme ou un esprit en faisant de la musique ?
Richard D. James : Ouais, j’ai toujours senti une présence, je ne sais pas ce que c’est, mais j’ai l’impression que les dieux nous regardent et se disent « Allez, faisons-lui faire cette action ». Et c’est super bizarre, parce que la dernière fois, j’étais défoncé dans mon lit, et j’ai eu ce sentiment super puissant qu’on m’observait au dessus.
Caribou : Es-tu ambitieux ?
Richard D. James : J’essaie de faire la meilleure chose imaginable – voilà mon ambition. Et ça se traduit par ma musique (…).
Richie Hawtin : Avoir grandi dans l’un des coins les plus paumés des Îles britanniques a construit ton style ?
Richard D. James : C’est clairement plus trippant, la nature. Quand j’ai déménagé dans les Cornouailles, après avoir habité à Londres, j’ai ressenti la fantaisie de la nature, dans toute sa beauté. Et elle l’est, belle, quand le temps est bon, et carrément flippante quand il y a du vent ou de l’orage. Le sentiment d’isolation a formé mes perspectives d’outsider.
Skrillex : As-tu toujours ton tank ? Si oui, puis-je venir essayer de le conduire ?
Richard D. James : Tu peux, oui ! Il est toujours chez ma soeur au Pays de Galles. Il marche toujours ! Une incroyable vieille technologie conçue pour durer pour toujours, malgré ses 50 ou 60 ans.
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