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Death In Vegas vers la résurrection ?

Richard Fearless et Tim Holmes sortent du placard, après 7 ans de silence.

Death In Vegas, pilier de la scène électro-rock du début de millénaire, sort de son silence et revient titiller les scènes françaises à la rentrée, avec un nouvel album en poche. Première étape pour renouer contact avec Richard Fearless & co : Rock en Seine, le 26 août. Avant ça, coup d’oeil dans le rétro d’un groupe qui a signé deux albums indispensables.

Il y a des renaissances qui nous font prendre un coup de vieux. Celles de Death In Vegas, annoncée pour la fin du mois en France, en fait partie. Elle nous replonge presque dix ans en arrière, en 2002, quand Richard Fearless, visage émacié et éternelles lunettes noires, annonçait la sortie de « Scorpio Rising », trois ans après une gifle nommée « The Contino Sessions ».

En deux albums, Death In Vegas a réussi à marier deux générations maudites de l’Angleterre. Celle de Madchester, née dans les sous-sols de l’Hacienda autour de New Order et des Stone Roses, avec celle de l’arrogance nonchalante, incarnée dix ans plus tard à leur façon par Oasis ou Primal Scream. Death In Vegas est une synthèse sous acides de ces deux époques, une sorte de synthèse dégénérée et effrontée de ce que l’Angleterre a pondu de meilleur. A l’image de Soul Auctioneer (feat. Bobby Gillepsie).

« The Contino Sessions » sera la bande-son de la première génération de cette Angleterre dévergondée. Au fil des titres de ce premier tour de force, on retrouve Iggy, un Jesus & Mary Chain (Jim Reid) ou encore Bobby Gillepsie de Primal Scream, donc. Les publicitaires s’emparent des deux morceaux phares de l’albums, Aisha et Dirge. Le septième art fait aussi les yeux doux aux Anglais.

Trois ans plus tard, la deuxième génération déboule sur « Scorpio Rising ». Liam Gallagher, Paul Weller et Hope Sandoval viennent participer à la consécration de Death in Vegas. Cacheton sur le gâteau : Emmanuelle Seigner qui déboule dans le clip d’Hands Around My Throat, tube décadent bien ancré dans son époque.

https://www.dailymotion.com/video/x23psm_death-in-vegas-hands-around-my-thro_music

Depuis ? Pas grand chose. Fearless & Holmes se sont essayé à un album psychédélique plutôt mauvais, « Satan’s Circus », en 2004. Du sous-Kraftwerk, suivi d’un silence de sept années, pendant lesquelles Fearless est allé s’essayer au chant, au sein du projet Black Acid. Les regards se portent désormais sur « Trans-Love Energies », nouvel album du groupe à paraître le 26 septembre. Voici le premier extrait, Your Loft.

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2 commentaires

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Burt 18.08.2011

Hâte d’entendre ce nouvel album après en effet avoir été très déçu par le satanas circus. Mais par contre, il y a un autre album essentiel de Death in Vegas que vous oubliez là, il s’agit bien entendu du Dead Elvis, premier album si je ne m’abuse, avant l’immense continuo session mais qui déjà avait un temps d’avance sur les autres, et qui n’a plus qu’un seul coté chez moi, tant je l’ai écouté, certes moins rock avec meme des morceaux proche du dub. Mais un grand album également !

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