Le nouveau son smoothie du moment est l’oeuvre de Julien Brambilla, plus connu sous le pseudo Danton Eeprom. Le Français est à l’origine de ce qui reste à ce jour l’un des meilleurs albums sortis sur Infiné, « Yes is more » en 2009. Quatre ans plus tard, on se réjouit qu’il revienne avec « Occidental Damage », un EP plein de couleurs sur lequel vous n’aurez pas à rougir de danser.
En 2007, le dandy installé à Londres montrait son attachement pour la culture britannique en sortant « Confessions of an Opium Eater EP ». Il remet au goût du jour le récit autobiographique – du XIXème siècle – du même nom de l’écrivain anglais Thomas de Quincey, qui raconte l’influence des drogues sur sa vie. Il devient le premier bouquin traitant tous les aspects d’une prise d’opium, de la montée aux grandes redescentes. L’EP que Danton Eeprom produit alors pour l’hommage est déroutant, hallucinant, mental et incontrôlable. Dix minutes trente de musique extra-terrestre que les scénaristes de Dr Who n’auraient pas boudé, s’ils avaient croisé Jeff Mills à l’heure de l’apéro.
Un titre qui le fait connaître rapidement dans le milieu techno et house. EP qu’il signe pour la première fois sur le label lyonnais d’Infiné. A partir de là, il est difficile de suivre Danton Eeprom tant il va tenter différents styles de la dance, à la new-wave, en passant par le rock garage – en gardant malgré tout une bonne dose d’hallucination. En témoigne le titre Thanks For Nothing, sorti en 2009 sur « Yes Is More », l’album que l’on a passé de nombreuses fois dans nos oreilles en quête de surprise.
Danton Eeprom fait voyager l’auditeur dans des univers psychédéliques, nu-disco, cosmiques et branchés. Dur de savoir si l’on se trouve dans une ruelle sombre de Londres au XIXème, dans un décor SF propre à la techno ou dans une soirée catchy parisienne. « Occidental Damage » est sorti le mois dernier et vous fiche une envie de danser de la façon la plus primaire avec un oubli des conventions. Aussi entêtant qu’énergisant, il garde une fibre dansante et acide. Sur l’EP, on peut aussi profiter des remixes des talentueux Lee Burton, Andreas Tome et Cardopusher.
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