Vlaams Belang n’est pas la traduction littérale du vomi, en neptunien, c’est tout simplement le nom que se sont donnés les indépendantistes flamands pour faire exister leur parti xénophobe et europhobe. Ça signifie : « Intérêt flamand », entité qu’on connaissait avant 2004 sous le nom de Vlaams Blok, ou le « Bloc flamand ». Ceux qui peuvent compter sur le soutien sans faille de Marine Le Pen ont connu ces dernières années un déclin sans précédent, notamment dû à l’émergence du parti conservateur N-VA qui a bien siphonné ses voix. Toi aussi, dédiabolise ta vie.
Le parti qui vit encore à l’époque des chevaliers n’a pourtant pas peur de porter des casquettes et de jouer de la guitare pour exister politiquement. En effet, après s’être payé une bonne tranche à la « teuf de l’année » du 1er juillet où ces flamands-fin-de-siècle ont commémoré la victoire des troupes flamandes sur l’armée du roi de France, Philippe le Bel, lors de la Bataille des Eperons d’or en 1302, ils ont frappé un grand coup dans le secteur musical local avec le clip du morceau « Dit Is Vlaamse Grond ».
Traduisez comme vous le voudrez par « On est bien chez nous en Flandre », « Ici, c’est la Flandre » ou « La Flandre est à nous, mais pas à tout le monde, surtout toi, petit personnage un peu trop bronzé pour les vertes prairies de notre pays en briques ».
https://www.youtube.com/watch?v=eeXDl4bVDRw
On veut pas balancer sur le physique des chanteuses, mais bon, quand papa, maman, tonton et sa nièce font leurs affaires et partagent leurs fluides, ils oublient un détail essentiel : la génétique, ça ne pardonne pas ! Alors notre Philou a peut-être perdu en 1302, on vous l’accorde, mais faudrait peut-être sortir des donjons et venir à Dour, ça vous fera du bien.
Bon, on a ri jaune. Et après, le frisson est arrivé.
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