Comment j’ai proposé le pire à Jean-Louis Murat…

Jean-Louis,

I have a dream. En souvenir d’une interview rock’n’roll dans le défunt magazine non moins rock’n’roll « Compact ». Au détour d’une question qui n’avait rien à rapport, comme dirait l’autre, voilà ce que tu avouais : « Radiohead et la Chantal Goya du Nord…un bon sac…un bon noeud et hop… A la mer!« . (NDLR : Par Chantal Goya du Nord, comprenez Bjork.)

Jean-Louis, si tu m’entends, j’ai un truc à te proposer. Une de ces affaires de truand comme on n’en fait plus que dans le trou du cul du fin fond du Bronx. Et parce qu’il faut bien appeler un chat un chat : je te propose un rapt. J’ai déjà la date, mais je la garde secrète pour l’instant. L’opération s’appellera « Pavillon Baltard ».

Si je te propose ça à toi, c’est pour ouvrir enfin la porte de tes rêves : balancer enfin une Chantal Goya à la mer. Pas celle du Nord, désolé. J’ai mieux. Balançons la Chantal du Pavillon Baltard. Lio.

Et puisque selon toi, il y aurait de la place pour deux, dans ce sac, alors là permets moi de te dire que c’est cadeau. Il y a ce type dont je voulais te parler. Un certain Sinclair, ce triste ramassis de condescendance. J’aurais bien aimé le voir, il y a quinze ans : faire son mariole devant quatre jurys, à nous vomir son univers aseptisé.

Jean-Louis, déconne pas. On peut venger ces milliers de candidats qui se sont retenus de leur arracher les yeux. Ils ont bien fait, c’était peut-être cher payé.

Tu sais où me joindre.

Une crapule.