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Coma, la pop en technicolor

Le temps passe vite : le label Kompakt a déjà 20 ans. Quoi de mieux pour fêter cet anniversaire que la sortie d’un album qui synthétiserait (quasiment) à lui tout seul « l’esprit Kompakt » et sa techno-pop. Calé au milieu d’un set épique de Michael Mayer au petit matin, un morceau de Coma fait danser des milliers de paires de jambes. La fascination pour le duo commence ici.

Michael Mayer avait annoncé la couleur : l’an 13′ marquera le règne de Kompakt. En propageant son set coloré et techno-pop à travers le monde, il met en avant les artistes qui représentent parfaitement son écurie. Entre les remixes de son propre EP Mantasy, un maxi remarquable du couple Saschienne (Sascha Funke + Julienne Dessagne), un long format (lien album) de Kölsch (sur lequel il faudra revenir), on peut aussi y trouver une des réussites du moment : « In Technicolor » est le long format de deux amis réunis sous le pseudo Coma.

La première fois qu’on les a découverts – tardivement – c’était en 2011, à l’occasion du son Raindrops, lo-fi et pluvieux comme la mélancolie. Deep comme la house, doux comme l’ambient, il n’avait pas manqué de remplir la BO de notre fin d’été.

Curieux, on est revenus en arrière et voici ce que nous avons trouvé. Georg Conrad et Marius Bubat sont des enfants du rock, fans de Radiohead et de Pavement. En 2008, ils déménagent à Cologne, l’un des berceaux techno du pays et produisent alors des live pop et electronica fascinants. En 2008, Tobias Thomas (Kompakt) tombe sous le charme et les booke pour sa soirée Total Confusion, qui les lance définitivement dans le jeu. Hoooooray est le morceau d’introduction de « In Technicolor ».

Après quelques EPs chez Kompakt, Firm (sous-label de Kompakt) et Correspondant (de Jennifer Cardini), le duo s’en va sortir son premier album. Et toute la dimension du mot « album » prend son sens pour le groupe que l’on appelle déjà le futur de Kompakt. Coma se plaignait des restrictions liées à faire de la musique uniquement pour le dancefloor, ils ont donc trouvé la parade et « décidé de faire un album pop qui illustre la culture du clubbing ».

On les voit interpréter trois des titres de l’album au festival Electronic Beats à Graz, le 29 mai dernier. Dans l’ordre #, Les Dilettantes et Missing Piece. Basse, batterie et voix accompagnent les machines.

Les deux amis évoluent dans un univers rétro, tour à tour balade, épopée et clubbing. Les choeurs magnifient les mélodies et font de l’album un cadeau estival. En l’écoutant, on a presque déjà peur qu’il nous file le cafard dans deux mois. L’enchaînement de morceaux est bien pensé et nous permet de vivre à fond leur histoire.

PS : Mayer a passé My Orbit dans la cour de Keriolet. Joyeux anniversaire Kompakt.

 

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