Non, sérieusement, on n’arrive pas à en sortir. Ils te collent à la peau, te restent dans la tête, te suivent jusque dans ton lit ! L’obsession que l’on porte à ces titres n’a d’égale que la dose de génie qui leur est injectée. On tenait à vous montrer ces 15 perles sorties en 2013.
Kölsch – Goldfish – On ne se rappellera jamais assez de ce petit matin où Michael Mayer a réveillé une nuée de raveurs dans la cours du château de Keriolet. En jouant ce morceau, il avait alors lancé un véritable hymne à la joie. Hymne, tout comme la majorité des morceaux présents sur l’album « 1977 » sorti cette année.
Moderat – Bad Kingdom – Sûrement l’un des retours les plus délectables de cette année. Ce projet multimédia, alliance de Modeselektor, d’Apparat et des imprononçables VJs, Pfadfinderei, place l’idée de mutation au centre de tout. Tout se transforme. Et les trois collègues rendent cette musique épique.
Deltron 3030 – Les collaborations se suivent et ne se ressemblent pas. Quelle bonne idée, le MC fou Del The Funky Homosapien a eu de s’assembler à Dan The Automator et à Kid Koala pour inventer un rap de geek, un rap du futur et un rap galactique.
Oniris – Hope & Despair – Gros coup de coeur pour cette techno d’une finesse rare, sortie de l’imagination d’un jeune producteur français sur qui on mise beaucoup. Son dernier EP est signé chez les copains d’Astropolis Records.
Bantam Lyons – Wednesdays – Le groupe dont on aimerait parler à tout le monde. Moins de dix concerts dans les pattes, des chansons qui vous secouent les viscères, un chanteur iancurtisien au charisme fou. Notre coup de coeur indie de cet automne.
David August – Forgive me if I bleed – Son disque « Times » a été l’un des plus gros coup de cœur du début 2013. On s’est dit que ce serait son année. Mais en France, David August est resté un frémissement. Dommage. On a même osé le comparer à Nicolas Jaar. Même pas peur.
Agoria – Scala – Agoria n’avait rien sorti depuis « Impermanence », il y a un an et demi. Le voilà de retour avec un morceau qui vous submerge en quelques notes. Un coup de maître, adoubé par Dixon, qui l’a sorti sur son label Innervisions.
James Holden – Renata (Daphni remix) – Le prodige de la scène anglaise a fait son come back avec « The Inheritors » (un live que l’on a filmé ici) en surprenant tout le monde (sa spécialité). Et oui, James Holden n’a rien à carrer des tendances et a fait preuve de génie. Et comme il fallait bien un remix : en voici un par Daphni (l’alter ego techno de Caribou).
Girls in Hawaii – Misses – Le premier titre composé par Antoine Wielemans, deux ans après la mort de son frère (et batteur du groupe), pour signer le retour d’un groupe humble et généreux, qui a simplement retrouvé l’envie. Très peu d’artistes savent livrer de tels états d’âme tout en restant pudiques. Ce disque est bouleversant.
Junip – Line of fire – Un titre apaisant et d’une beauté insondable. Il n’a jamais quitté nos oreilles depuis avril. Une vraie drogue douce. L’élégance de José Gonzales en deviendrait presque indécente.
Albin de la Simone – Mes épaules – Selon nous, ce qui s’est fait de mieux en chanson française en 2013. Albin de la Simone n’a sans doute pas la notoriété que les compositions de son dernier album méritent. En tout cas, Mes épaules est une chanson qui nous a touchés.
Arctic Monkeys – Do I Wanna Know – Arctic Monkeys n’est plus vraiment le même groupe qu’à ses débuts. Aujourd’hui, les Anglais ont un pied dans le stoner et ont développé un groove devenu sidérant. Alex Turner n’a pourtant que 27 piges. Il s’arrêtera où, ce garçon ?
Aufgang – Diego Maradona – Il faut dire qu’on a pu observer l’évolution du brillant trio cette année depuis la sortie de leur second album. Aufgang a, petit à petit, prouvé à ses détracteurs que techno-classique ou techno-intello n’ont aucun sens. Le projet est d’abord humain, rock (dans l’énergie) et rafraîchissant.
Arcade Fire – Afterlife – Il aurait pu paraitre difficile de sortir un seul titre du nouvel album des Canadiens tant il nous entête dans sa globalité. Afterlife s’est imposée comme la chanson qui arrivait à faire la synthèse de tout ce qu’on aime aujourd’hui dans Arcade Fire et de tout ce qu’on a aimé d’eux ces dix dernières années. Une expérience marquante pour longtemps. Très longtemps.
Son Lux – Lost it to Trying – Ce titre représente l’essence même de Son Lux et particulièrement de ce troisième album « Lanterns », qu’on n’hésite pas à ranger parmi les tout meilleurs de l’année. Lunaire et obsédant, ce Lost it to trying est l’alliage parfait entre mélodie indie et sonorités électroniques. Cinq minutes de voyage interstellaire.
0 commentaire