Quatre jours après la fin du festival nantais qui s'installe définitivement parmi les plus gros événements électro (28.000 personnes cette année)...
Quatre jours après la fin du festival nantais qui s’installe définitivement parmi les plus gros événements électro (28.000 personnes cette année), voici un petit top/flop rapide. Sans mauvaise foi c’est promis.
Top en or. Je suis aussi bavard que chevelu, et ma prochaine tournée fera couler des hectolitres de sueur sur les dancefloors de tous les continents. Qui suis-je ? Vitalic, of course. Attendu comme le messie, l’homme de Dijon a fait oublier ses derniers lives poussifs pour recoller à l’essentiel. Un moment énorme, de A à Z. On arrêtera là pour ne pas user trop de superlatifs… Mais juste une chose : « Flashmob » s’annonce aussi jouissif que « OK Cowboy ».
Top en argent ex-aequo. Pfel et Atom (Beat Torrent) jouaient à la maison. Alors bien sûr, ça aide. Mais en quelques mois, les deux champions DMC ont tellement progressé qu’ils marchent aujourd’hui sur les plates-bandes des 2 Many DJ’s. Une petite critique quand même : le recours trop systématique à Daft Punk.
Au coude à coude, les Chinese Man. On les avait aperçus lors d’un DJ set insipide aux Découvertes du Printemps de Bourges l’année dernière. On avait donc pas mal d’appréhension. Mais entre-temps, Zé Mattéo et consorts ont bossé leur live et sorti deux « Groove sessions » dantesques. Sur scène, ça l’était tout autant.
Top en bronze. On ne savait pas trop quoi attendre non plus de la prestation des Sexy Sushi. Eh bien elle fut énorme. S’ils n’ont rien inventé (merci Vive La Fête et Sold Out), les Sexy Sushi décomplexent la scène électro-clash en assumant leur penchant pour la chair dénudée. D’après les RG, on aurait recensé 38 tétons à l’air sur scène pendant le show.
Flop en or. Boys Noize, sans conteste. Et pourtant, la salle était chaude comme une baraque à frites quand l’Allemand tout maigrichon a relayé Feadz aux platines. Mais à aucun moment, Boys Noize n’a semblé se mettre la Friche dans la poche. Passages de minimale frelatée et sans aucun relief, tubes massacrés… On s’est même demandé s’il ne faisait pas exprès….
Flop en argent. Pour être sincères, on n’a vu qu’une grosse demi-heure du live d’Agoria vs Oxia, perchés dans la structure d’ExyZt. Si le concept des architectes parisiens est vraiment abouti, la battle entre les deux DJ a manqué de punch. A l’image d’Agoria, capable de lives hallucinants. Ou pas.
Flop en bronze. Les Pulpalicious, quatre turntablist venus de Dijon, ne nous ont pas complètement convaincus. Bon d’accord, il y a eu l’heure ingrate du concert (20h30). Mais on a l’impression qu’ils font à quatre ce qu’ils pourraient faire à deux. A revoir dans quelques mois, sans doute.
Effectivement, très très grand Vitalic !!
Par contre, dommage que votre top/flop ne concerne que les artistes electro.
Quid de Fredo Viola ? de Sebastien Schuller ?
Scopitone est clairement un festoch électro mais ces deux artistes étaient tout de même parmi les plus attendus de cette édition….