Le Festival des Puces a déprogrammé l'artiste lyonnaise. Peu importe, elle propose un bœuf le même jour...
Posté hier matin sur sa page Facebook (on mettra les fautes sur le compte de l’énervement et de la rapidité de frappes), le message de Carmen Maria Vega fait froid dans le dos. Pour ceux qui n’ont pas le courage de lire, la gouailleuse lyonnaise était initialement programmée le 14 juin au Festival des Puces. Étant donné que la ville de Saint-Ouen a basculé aux dernières municipales, « des restrictions budgétaires à la culture dues aux changements de mairie » ont eu lieu. Et à croire la chanteuse aux textes engagés, elle serait la seule artiste concernée sur les neuf groupes programmés ce soir-là.
Sans surprise, Carmen confiait à Libération en juin 2012 « «pencher à gauche» et avoir fêté le mois dernier le départ du président sortant, même si «la campagne du PS a été pathétique» ». Si cette annulation était liée à une appartenance politique, Yvan Le Bolloc’h – qui affichait son soutien au Front de Gauche en 2012 – devrait lui aussi disparaître de la programmation. Ce qui amène à penser que Carmen Maria Vega paierait son manque de notoriété auprès du nouvel édile (divers droite) ? Nous avions déjà évoqué le désengagement culturel de William Delannoy dans notre article « Municipales : échec et SMAC ».
Pour en revenir à Carmen Maria Vega, c’est un choix peu évident à comprendre, surtout que nous n’avons pas réussi à joindre l’organisation. Toujours est-il que cette annulation n’effraie pas la punkette, qui propose de venir taper le boeuf à Saint-Ouen le 14 juin. Pas aux Puces, mais quelque part dans la ville… Affaire à suivre.
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