Il aura traversé son siècle comme une ombre, menant une vie de bohême bercée par les drogues...
Il aura traversé son siècle comme une ombre, menant une vie de bohême bercée par les drogues, l’autodestruction et la loose, mais son talent et sa voix l’illumineront encore quelque temps. Gil Scott-Heron, sorti de ses galères en 2010 après quelques années de silence, a définitivement fermé les yeux hier, samedi 28 mai.
Il laisse derrière lui une ribambelle d’artistes biberonnés à ses disques, allant de Kanye West à Saul Williams en passant par Blackalicious. Certains parlaient de Scott-Heron comme le père du rap, mais il n’aimait pas ça. D’autres lui reconnaissaient une influence gigantesque dans la popularisation du spoken word, ce qui ne semblait pas l’enchanter davantage. Artiste multi-cartes, ce grand militant regarde sans doute tout ça d’un oeil amusé, où qu’il soit.
0 commentaire