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Four Tet et Burial ne sont-ils qu’une seule et même personne ?

La réponse est :

La rumeur du moment a été joliment orchestrée par le magazine Equalizer. Il tire ses informations du Tumblr Burial Is Four Tet et d’autres éléments trouvés sur les réseaux sociaux. Le débat n’est pas nouveau : « Mais qui est Burial ? » (que l’on connaît aussi sous le nom de William Bevan) trotte dans la tête de nombreux enquêteurs amateurs depuis plus de cinq ans, et ce même avant sa nomination pour le Mercury Prize en 2008. Après Aphex Twin ou Fatboy Slim, en 2011 les rumeurs commencent à tourner autour de l’électronicien anglais Kieran Hebden aka Four Tet.

Equalizer Mag révèle entre autres que « le sixième résultat Google quand on cherche William Bevan est sur un site de services funéraires. Selon leur site web, le service dessert les régions Herefordshire et le Gloucestershire. Il est spécifiquement basé à Ross-on-Wye, une petite ville commerçante dans le sud-ouest Angleterre. La ville est à deux heures et demie au Nord-Ouest de Londres. » Sans faire un dessin : Enterrement = Burial, de quoi agiter la webosphère.

Et d’ajouter que la seule sortie de Burial hors du label Hyperdub Records de Kode 9 est sur le label Text Records de… Four Tet.

Le magazine poursuit avec une preuve irréfutable d’un tweet de Caribou (proche de Four Tet) s’étonnant qu’il ait mis autant de temps à se rendre compte de la réalité :

Et Four Tet de confirmer les potins sur Facebook :

Mais toutes ces infos ne sont que des hoax à répétition.

Le magazine a sournoisement photoshopé le post de Four Tet qui déclarait alors « I am not Burial », et Caribou, dont le tweet était véridique, a posé le lendemain une photo de troll en indiquant :

Les histoires fantastiques des identités des DJs vont donc encore bon train dans l’électro. Véritable posts Facebook cette fois : Four Tet, après s’être extasié sur l’album de James Holden, a déclaré avoir fini un nouvel album et considère que c’est le meilleur qu’il ait fait.

Et pour qu’on le laisse tranquille, il demande poliment : « please make this stop ».

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