Boytoy, groupe féminin qui en a dans le pantalon

Depuis 2014, ce trio de Brooklyn a sorti plusieurs disques, dont un EP éponyme, un premier album Grackel en 2015 et de nombreux singles. Le reste du temps, elles sont sur la route pour accroître leur expérience et montrer que le rock n’est pas réservé qu’aux mecs. C’est en tournant avec Habibi qu’elles ont rencontré les gars de Burger Records et que le groupe a commencé à décoller.

Elles ont notamment joué aux Etats-Unis, à domicile, mais aussi au Canada, à Puerto Rico (pour se la jouer à la Rhum Express) et en Europe. En France, certains ont pu les apercevoir au Binic Folk Blues Festival en 2017. Elles commencent à prendre de la bouteille, et si vous les faites chier elles ne se gêneront pas pour vous foutre un coup de batte de baseball là où il faut.

Leur deuxième album a été composé dans un coin reculé de Los Angeles, dans le Topanga Canyon, loin du bruit ambiant de la grande mégalopole où l’on peut autant s’isoler pour travailler pleinement que surfer au calme. Pour l’enregistrement, elles sont allées au studio de Kule Mullarky, qui s’était occupé entre autre des Growlers et de Allah-Las. Sur le papier, ça donne envie, et le côté californien est au rendez-vous. Night Leaf vient de sortir aujourd’hui du côté de Stolen Body Records, et si vous ne tombez pas amoureux dès leur premier morceau « Mary Anne » je ne peux pas grand chose pour vous. C’est le genre d’album qui s’écoute dans sa voiture en allant à la plage avec les fenêtres baissées et le vent qui vient caresser les oreilles, ou bien sur la plage directement. Ça sent l’été.

Elles seront de passage en France pour quelques dates durant le mois de mai pour défendre leur nouvel album à Paris, Lyon, Le Havre, et Lille.