Grâce au Mo’Fo, pas la peine d’attendre bien longtemps en début d’année avant de renouer avec les festivals. Du vendredi 25 au dimanche 27 janvier, Mains d’Oeuvres accueille une vingtaine de projets aux confins du rock indé, de la folk et de la new-wave. C’est cette programmation particulièrement soignée qui fait l’objet de notre bande-son du jour. Voici cinq groupes triés sur le volet pour vous donner envie de braver le froid durant tout le week-end. On met notre petite pièce que vous ne le regretterez pas. Et encore, on ne vous a pas encore parlé de Stereo Total, Malka Spigel, Mrs Good, Caméra, etc. Mais ça viendra, c’est promis.
The Datsuns. Tout festival a besoin de ses points de repères. Même quand on s’appelle le Mo’Fo et qu’on mise sur une programmation pointue. L’un des repères de ce week-end s’appelle sans conteste The Datsuns, adoubés par Jack White à l’aube des années 2000 et qui ont donc déboulé sur la scène rock en même temps que la fatigante vague des groupes en The. Beaucoup ont disparu de la circulation depuis. Pas The Datsuns qui, malgré des hauts et beaucoup de bas, perpétuent sur scène l’esprit des Stooges et des Mc5. Rock’n’roll style.
Howe Gelb. Voilà près de trente ans que l’Américain trace son sillon parmi les plus grands de la scène folk. Leader des projets Giant Sand, OP8, The Band of Blacky Ranchette et proche collaborateur de Calexico et Jon Parish. Alors, ça vous va comme CV pour vous poser la classe d’un songwriter ou on développe ?
Liesa Van Der AA. C’est notre grande découverte, quand il a fallu se plonger dans cette programmation 2013. Son nom : Liesa Van Der AA (photo). Et ça peut vous paraitre tordu comme raisonnement, mais on a tout de suite deviné que la miss était Belge. Eux seuls, ou presque, savent bousculer à ce point nos pseudo-certitudes sur la musique pop. Originaire d’Anvers, cette violoniste de formation impressionne par ses compositions illuminées. Un ovni qu’on attend sur scène. Impatiemment.
Arne Vinzon. Arno Vincent, accompagné de son musicien Matthieu Devos, emprunte les chemins de traverse de la chanson pop et des musiques électroniques pour présenter un répertoire délicieusement barré. C’est à la fois gai et triste. On sourit, et puis on réfléchit. Mon petit lapin mort, Mon téléphone il est super ou les Otaries sont les titres de certaines de ses chansons. Le décor est planté.
James Pants. Collectionneur fou de disques, ce fils de pasteur américain fait partie de la famille Stone Throw Records, qu’il représentera au Mo’fo en compagnie d’Anika. Avec une putain d’aisance, Pants produit des morceaux et des clips sous acide, entre electronica, funk, krautrock et new wave. Avec ce genre de client, on peut s’attendre à tout. Rendez-vous devant la scène Mo samedi soir pour guincher.
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