En cette veille de la sacro-sainte fête du travail, notre équipe s’est penchée sur une bande-son digne de ce nom. De l’artiste qui a perdu son job à ceux qui s’indignent du manque d’offres d’emploi, en passant par celui qui vous invite à ne jamais bosser, voici cinq morceaux qui racontent le chômage. Parler du muguet aurait, selon nous, été un sujet trop sensible, nous nous en abstiendrons donc.
Dominique A – « Je revenais du travail, personne ne m’attendait / J’abandonnais mon travail, et quelqu’un survenait« . Grâce à Dominique A et sa chanson Le travail qui démarre ainsi , on se rassure comme on peut : la fin d’un boulot est le début de quelque chose d’autre et ouvre de nouvelles portes. De l’espoir ? Non, ce serait mal connaître l’artiste à ce moment-là de son parcours. « Je renonçais au travail. Toujours plus seul j’étais ». Bon, tant pis.
Rodriguez – Il y a peu, dans nos contrées, l’artiste Sixto Rodriguez est révélé au grand jour par le documentaire « Searching For Sugar Man », oscarisé par la suite. La complainte Cause est superbe et dramatique, la plume de Rodriguez laisse toute sa place à la dure réalité de la vie. « Cause I lost my job two weeks before christmas »
Christopher Rau – Le natif d’Hambourg est un artisan du courant deep-house. C’est à la fin des années 2000 qu’il commence à expérimenter le djing, la production et le live. Il rend possible l’idée de la sieste électronique et crée une nouvelle expression de l’oisiveté . Christopher Rau sortira deux albums sur le label Smallville et ne cessera de mettre toute sa sérénité dans ses créations. Sa seule mise en garde : Ne travaillez jamais.
The Clash – Dans l’Angleterre des années 70, les Career Opportunities sont faibles, les boulots peu alléchants et la jeunesse s’enfonce dans la monotonie et la déprime. Dans ce morceau, The Clash font la liste de pas mal de jobs qu’ils ne feront pas comme ouvrir des lettres piégées pour le gouvernement, être conducteur de bus, faire le thé à la BBC…
Pigeon John – Le rappeur Pigeon John a décidément un problème de job. Le californien a beau y mettre de la bonne volonté, il se fait toujours virer. En vendeur dans une bijouterie, quoi de mieux qu’offrir une bague à moitié prix à cette jolie cliente ? En magasinier dans un supermarché pourquoi ne pas travailler tranquille dans les rayons ? « Oh my God I lost my job again / I got fired on the spot yo when will it ever end ? »
0 commentaire