Pour cette bande-son, on est allé à la chasse aux bruits de moteurs en tous genres. A vous de vous imaginer désormais au volant d’un vieux tracteur perrave en pleine campagne, dans une 4L dans le Périgord ou dans une coupé-sport sur le périph’, ça c’est votre histoire.
Rebolledo. On commence par la moitié mexicaine des Pachanga Boys. Rebolledo et sa Corvette Ninja, près à en découdre dans l’univers bordélique de Mexico. De la techno turbo et impactante, qui ferait presque oublier que le rondouillard producteur se la joue popeux-fleurs-dans-les-cheveux quand il partage les platines avec Superpticher.
Vitalic. Le maestro va ressurgir dans quelques jours avec son troisième album, intitulé « Rave Age ». Premier live avec deux musiciens annoncé aux Transmusicales. En attendant, on se réécoute un des classiques du boss de Citizen Records, My Friend Dario.
Ricardo Tobar. Encore un gars d’Amérique du Sud, repéré par l’exigeant James Holden (Border Community), et dont on vous reparlera bientôt. Discrètement, le jeune producteur fait parler de lui grâce à une poignée d’EP beaux à pleurer. Bon, on s’est dit que le bruit au début ressemblait à quelqu’un qui essaie d’introduire une clé de contact dans une voiture. Non ?
Hextatic. Ce morceau s’appelle Auto, difficile d’être plus explicite. Dans la droite lignée de Coldcut, dont on parle ci-dessous, Stuart Warren Hill et Robin Brunson d’Hextatic se sont forgé une solide réputation live, mixant sons et images avant tout le monde. Depuis quelque temps, c’est silence radio, on se demande où sont passés les deux copains.
Coldcut et Hextatic. Ninja Tune toujours. A la tête de leur empire vertigineux et toujours ultra-cohérent après plus de vingt ans de service, Coldcut est et restera longtemps une référence pour de nombreux touche-à-tout, DJ ou VJ. Du jazz à la jungle, du hip-hop à l’électro, le monde selon Ninja Tune serait un mix infini. Mais revenons à nos huiles de moteurs. Voici Timber, avec leurs collègues pré-cités d’Hextatic. Tendez l’oreille.
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