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Baloji en live dans les vestiges d’un château du 13ème siècle pour notre série Échappées Sonores

Dans cette série de sessions musicales, les artistes sont invités à jouer leurs mélodies au cœur du monde discret de l’exploration urbaine (Urbex). Fil rouge de cette aventure, la réputée Isabelle Chapuis, photographe spécialiste des lieux abandonnés, nous emmène dans ces espaces oubliés par l’histoire, que le pas de l’homme n’a plus foulé depuis bien longtemps. Et que la musique fait revivre brièvement. Cette série produite et réalisée par Sourdoreille pour France.tv/Culturebox, comporte cinq épisodes : Yael Naim, Frustration, Victor Solf, Trans Kabar et Baloji. Cinquième et dernier épisode avec Baloji au Château de Coucy, un fort construit à partir du XIII e siècle.

Rappeur, auteur, compositeur, réalisateur, Baloji est un véritable ovni et produit de notre époque. Né au Congo, il chante en français et en swahili. Baloji ou « le sorcier » est parti à l’âge de 3 ans pour la Belgique, balloté entre internats de Jésuites et de nonnes. Adolescent, il quitte l’école et crée son groupe de rap Starflam. Mais c’est en 2008 qu’il doit sa renommée avec son premier album solo Hotel Impala, où il raconte l’histoire de sa vie, séparé de sa mère à qui il n’a jamais parlé, traversé par ses différentes cultures, porteur de plusieurs identités. Les récompenses pleuvent alors, du Disque d’or aux Octaves d’or. Baloji n’est jamais là où on l’attend : en 2018 avec « Peau de chagrin/Bleu de nuit », il sort, selon Les Inrocks, « le plus beau clip de l’année » : photographies poétiques et bouleversantes d’un ancien monde et d’un présent mouvant. Un véritable film issu de son dernier album 137 Avenue Kaniama, sorti en 2018.

On a emmené l’artiste et ses musiciens au Château de Coucy, un fort construit à partir du XIII e siècle. Coucy fût l’une des principales forteresses de l’Occident médiéval. Elle comptait jusqu’à 33 tours et 2 000 mètres de remparts. Pas simple à attaquer, en somme. Le Château a été détruit en 1917 lors de la première guerre mondiale. Isabelle Chapuis, photographe et fil rouge de notre série, nous invite dans ce lieu mystérieux. Elle en a profité pour prendre quelques photos que voici.

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