Notre première fois avec Bachar Mar-Khalifé était fragile, douce et intense. Il entonnait alors Ya Ballad, seul, avec son piano sous les plafonds ornés du Petit Palais. Aux Nuits Secrètes, nous avons eu la chance de le retrouver, une seconde fois mais en live, accompagné de ses deux musiciens. Dès les premières notes, on se téléporte. L’Orient prend place et nous englobe tous, nous montrant le soleil, les jasmins, les citronniers en fleurs… Et dans une transe à la langue chantante, Bachar nous parle encore un peu son pays avec, cette fois, une chanson érotique traditionnelle qui nous conte la légende d’une jeune fille qui volerait le coeur de tous les hommes, les laissant malheureux. On se laisse prendre par l’histoire tour à tour murmurée et scandée…
0 commentaire