Les cordes tintent doucement tandis qu’une voix envoûtante, un poil voilée et éraillée déclame un spleen brumeux. La complainte de Troy Von Balthazar s’ajoute, légère et douce. Le trémolo de violons et cuivres tonitruants viennent enrichir la composition, voluptueuse. Ce morceau envahit les esprits, crescendo. En deux minutes vingt cinq secondes. À peine assez pour bien comprendre ce que le cœur ressent, mais certainement assez pour donner envie d’appuyer sur encore une fois sur play.
Il faudrait être sourd pour rester insensible à la délicatesse de « Monster ». Et c’est bien là la raison pour laquelle nous avons décidé de partager ce morceau en exclusivité. Afin de pouvoir partager avant tout le monde cette rencontre entre la voix fragile de Troy Von Balthazar, presque féminine, et l’univers de Narrow Terence. L’histoire entre ces deux là semble évidente. « Narrow » c’est une chanson sublime de Chokebore, dont Troy Von Balthazar n’est autre que le chanteur. Voilà donc là l’association d’une idole à ses fans de la première heure. Quoi de plus beau ?
Nul besoin de plus de mots ou d’explications. Notre entichement pour ces deux là est bien connu mais il ressurgit, une fois encore. Tout en puissance. « Monster » est extrait du quatrième opus de Narrow Terence RUMBLE-O-RAMA qui paraîtra le 3 février prochain. D’ailleurs, le groupe sera en concert au Petit Bain à Paris le 16 mars (accompagné de Oh! Tiger Mountain et Arnaud Rebotini en dj set) puis au Théâtre du Chêne Noir à Avignon le 18 mars (accompagné de Morando et Villeneuve avec le Trio Vacarme et de Laurent Garnier en dj set) ainsi qu’au Phare de Limoges le 13 avril, à la Smac d’Annonay le 14 avril puis à la Souris Verte d’Epinal le 22 avril. Un seul conseil : accourez.
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