Berlin Atonal est le nom d’un lieu de culte pour les aficionados des musiques électroniques. C’est l’endroit où l’on ne peut pas croire que ce que l’on voit, et que ce que l’on entend non plus d’ailleurs. Pourquoi, nous questionnerez vous ? C’est simple, le festival de la capitale allemande est devenu maître dans la création d’hallucinations visuelles et sonores.
Posté dans un lieu au nom évocateur de Kraftwerk, les installations A/V peuvent profiter d’une architecture unique, un plafond très haut placé, et une constante impression de perdition sensorielle. Ce n’est pas pour rien que les artistes invités dans ses murs proposent, chaque année des concerts uniques, rares, inédits ou en avant-première. Ils savent qu’ils sont attendus par autant de pros que de passionnés ultra-connaisseurs qui aiment se la couler douce, concentrés au fond de l’hallu, un pétard au bec, une bière à la main pour mieux s’enfoncer dans la boucle.
La prog se compose de mages de la techno, de l’ambient, du drone, du noise, des lasers qui font des petits bruits dans les oreilles et des geeks qui ont appris à bidouiller avant de parler. Leur père à tous s’appelle Aphex Twin, leur mère Kraftwerk, leurs cousins habitent à Detroit, leurs enfants Helena Hauff et Actress. Ces derniers sont d’ailleurs invités à cette édition 2018 du festival, qui se tiendra du 22 au 26 août 2018.
Plus d’infos sur le site du festival
La prog
Actress, Live A/V
Helena Hauff
Giant Swan, Live
Lanark Artefax, Live A/V
Skee Mask
Veronica Vasicka
Beatrice Dillon, Live
Astrid Sonne presents Ephemeral, Live A/V**
British Murder Boys, Live
Courtesy
Gábor Lázár presents Unfold, Live A/V**
Group A with Dead Slow Ahead, Live A/V
Hiro Kone presents Pure Expenditure, Live**
Iona Fortune presents Chaotic Profusion, Live A/V**
Kolorit (Lowtec & Kassem Mosse), Live A/V**
LABOUR presents next time, die consciously (بیگانگی), Live A/V**
Lucrecia Dalt presents Synclines, Live**
Ora Iso, Live
Outer Space presents Organic Dial, Live A/V**
Samuel Kerridge
Crédits photo : Berlin Atonal 2017 © Camille Blake
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