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Angil and the Hiddentracks, chercheur émouvant

Parmi les artistes chouchou de Soudoreille, il y a un véritable essaim à St Étienne...

Parmi les artistes chouchou de Soudoreille, il y a un véritable essaim à St Étienne. Une des « reines de la ruche » est pour sûr Angil avec le collectif mouvant The Hiddentracks.

C’est l’occasion de m’octroyer un petit rattrapage pour ne pas avoir écrit et crié tout le bien que je pense d’Angil and the Hiddentracks et du concert vu le 1er novembre 2008 dans les locaux du Grrrnd Zero à Lyon! J’ai en effet honteusement loupé le coche et même pas moyen de leur rendre grâce lors du traditionnel top 5 de la rédaction, crise du logement oblige… Ce concert fait pourtant incontestablement partie de mes meilleurs de l’année.

Ambiance débrouille au niveau du plateau, malgré les efforts des organisateurs, pour un groupe éclairé aux halogènes, effet contre jour de rigueur donc et pas un millimètre carré de superflu sur scène… Bah, on s’en fout ! Car décidément ça avait peu d’importance et renforçait même la beauté et l’énergie du set. Angil and the Hiddentracks étaient en grande forme(ation) ce soir là et ont capté le public comme jamais. C’était un moment fort, il se passait vraiment quelque chose sur scène, entre le groupe et le public. Vu le nombre de concerts auxquels j’assiste tout au long de l’année, inutile de préciser que c’est suffisamment rare pour assumer d’écrire des choses aussi cucul !

Tout en savourant le concert, je me faisais un petit historique autour d’Angil and The Hiddentracks. Je me repasse les débuts « post folk jazzy » comme on dit, le premier album Teaser for Matter, Clip The Beginning of the Fall

le travail, la scène, l’évolution iconoclaste, la création du projet hip hop The John Venture avec le groupe stéphanois BR OAD WAY, la sortie du magnifique et ludique album Oulipo Saliva etc.

La création se fait donc seul ou accompagné, le fil conducteur est l’inventivité, l’effet touche à tout et la générosité des différentes formations. Ce soir-là, c’est la force et la joie du collectif qui a joué sur l’ambiance et la qualité du concert, d’autres fois Angil, alias Mickaël Mottet, roule sa bosse seul comme lors de la tournée en première partie de Radar Bros (lui aussi signé sur Chemikal underground, le label écossais de Mogwaï, excusez-nous du peu!).

Dans tous les cas, il est définitivement passionnant de suivre les tentatives et coups de maîtres de ce bosseur. Le prochain chapitre sera celui de la sortie de l’album au printemps 2009 et les concerts autour de l’identité « Jerry » (soit Angil and the Hiddentracks et les stéphanois Deschannel), comme une réponse au projet de The John Venture, mais on vous en dira plus en temps voulu, promis !

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1 commentaire

1 commentaire

Mickaël 09.02.2009

Salut !

Merci beaucoup pour cette chronique, ça fait vraiment plaisir. Ce concert était un moment très particulier pour nous aussi, en fait c’est l’un des meilleurs souvenirs que nous ayons sur scène.

A bientôt !
Mickaël (Angil)

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