Todd Terje, Lindstrøm et maintenant André Bratten, le triangle de la fête norvégienne est là. Si ce dernier n’a pas le groove à tendance nu disco et eurodance nordique des premiers, il n’en a pas moins de talent. On l’avait découvert en 2014 avec son tube « Aegis », il a pourtant, avec le temps, su nous convaincre qu’il n’était pas l’homme d’un morceau. Son set à Scopitone était tout ce qu’on attendait d’un artiste de minimale aux textures variées. On pense au travail de Recondite, on va un peu plus loin chez Extrawelt, on tente un raccourci chez Gui Boratto, mais on n’en oublie pas qu’André Bratten est surtout un producteur hors pair qui manie la mélodie comme les couches de son.
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