Il nous fait marrer, Alexis HK. Certaines de ses chansons sont drôles, ses interventions sur scène sont tordantes. Comme il était de passage à La Cigale, on s’est dit qu’on ferait bien une petite interview. Nous le retrouvons donc dans le luxe flamboyant du hall d’un hôtel Ibis. Au programme, des questions nazes et des réponses qui font de leur mieux.
Arthur H et Mademoiselle K sont-ils tes parents ? Mademoiselle K doit avoir 27 ans, Arthur H approche des 45 et moi j’ai 35 ans. C’est très compliqué d’imaginer qu’ils aient pu me mettre au monde en procréant ensemble.
Combien de concerts avec le même costume avant de le laver ? Dans mes pires heures, il m’est arrivé de le porter trois concerts. Ce n’est agréable ni pour mon entourage ni pour moi. Je suis gluant avant-même de monter sur scène. Mais il faut vivre les pires expériences pour ne pas les renouveler.
Le bébé sur la pochette du disque, c’est un vrai ou un faux ? C’est un vrai ! Nous l’avons trouvé dans le ventre de ma compagne après avoir travaillé pendant neuf mois.
Le show biz c’est sexe, drogue et rock’n’roll. Par quoi commence la journée ? Le rock’n’roll enveloppe les deux autres ! Il est perpétuel. On ne peut pas le séparer du fait de s’être drogué et d’avoir eu un orgasme. Tout doit être fait à la façon du rock.
Tes cheveux de beau gosse, c’est des vrais ? Ce sont de vrais cheveux et ça fait plaisir.
Tu as enregistré ton album en Vendée. C’est sympa le Puy du Fou ? Quand on évoque un lieu géographique, il se réduit rarement a un monument. On peut aller à Paris sans voir la tour Eiffel et en Vendée sans faire un tour au Puy du fou. C’était agréable de travailler à Beauvoir-sur-Mer, loin des contraintes fatigantes du show biz parisien.
Barack Obama vient de recevoir le prix Nobel de la paix. C’était pas plutôt à Frédéric Mitterrand de l’avoir ? Barack, c’est un bon garçon mais ça ne fait pas longtemps qu’il est là. Le prix Nobel de la paix, c’est peut-être un peu tôt. La situation politique est trop grave pour qu’on s’arrête sur des récompenses données à des gens censés changer le monde, mais qui n’ont pas encore réussi.
C’est quoi le parfum de ton dentifrice ? Menthol. J’ai arrêté le goût fraise-menthe, c’est un peu trop sucré.
Tu boutonnes tes chemises de haut en bas ou de bas en haut ? De haut en bas et j’essaie de ne pas marier lundi avec mardi.
Tu lis GQ ou FHM ? Aucun des deux, sans doute parce que ça coûte 6 euros, que ça ne raconte rien et que ça essaie d’imposer un modèle masculin foireux.
Il te manque beaucoup Pascal Sevran ? Pas du tout. Il ne me manquait déjà pas quand il était vivant. Il m’a toujours outré dans ses programmes et ses propos.
Tu habites à Nantes. C’est lequel ton restau préféré ? J’aime bien l’Entrecôte. Dès qu’on arrive il y a de la viande, des frites et du vin. Sinon la Cigale, restau sympathique dans un style un peu plus classique, ou un japonais parce qu’on aime bien le japonais
En sortant d’ici, Aurélie a un entretien d’embauche pour un poste d’infirmière. Tu peux choisir un mot quelle devra placer. Lequel ? Épistémologie génétique.
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