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35 ans de chômage en chansons

Quand le Pôle Emploi inspire les paroliers.

Les artistes ont toujours aimé chanté l’amour. La mélancolie demeure aussi une belle source d’inspiration. Et la perte d’emploi, dans tout ça ?

Bernard Lavilliers a écrit en 2001 « Les mains d’or », un hommage à son père qui fut métallo dans une usine stéphanoise pendant 30 ans. Usine maintenant fermée. « Forger l’acier rouge avec mes mains d’or » appartient au passé.

Le rap n’est pas en reste. « Je vis, je vis et je baise. Y’a que le RMI qui me met à l’aise », annonce La Chanson du RMI. « Je vous ai pas demandé d’avis, je veux juste glander dans mon lit », estime le MC. Dans un registre plus sérieux, 24 Carats chante sa rage du chômage de masse en banlieue.

Dès 1978, Eddy Mitchell narrait l’histoire d’un père de famille confronté à la perte d’emploi. Honte sociale, alcoolisme naissant : le titre Il ne rentre pas ce soir regorge de clichés. Pour autant, ce morceau résume en partie la triste réalité d’un homme jugé trop vieux par le monde de l’entreprise.

https://www.youtube.com/watch?v=2OM5B5VRRSY

Du côté de l’Afrique francophone, Gesse Roy ne mâche pas ses mots. Dans un texte musclé, le reggaeman fustige les politiciens, source du chômage massif des jeunes à ses yeux. « Chômeur de père en fils, prostitué de mère en fille », clame l’homme au bonnet rasta.

Si musicalement Clémence Savelli n’est pas notre tasse de thé, ce piano-voix passionné conte « le mal du jour » d’un père qui tente de garder pied pour ses enfants. Beaucoup moins tragique, Serge Fontaine avait choisi de faire sourire en 1982. Direction les rythmes antillais et son tube qui n’en a jamais été un, A l’ANPE.

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5 commentaires

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David Cronenberg 21.08.2011

Ou encore, Portishead, dont les membres se sont rencontrés à l’ANPE de Bristol.

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EGuy 21.08.2011

On pourrait aussi mentionné « et j’ai couché dans mon char » de Richard Desjardins; morceau où il évoque les travailleurs de Rouyn-Noranda, ville minière québécoise.

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