Prochaine destination du Sourdoreille web-TV tour : les 3 Eléphants, à Laval, dès ce jeudi. Petite mise en bouche avec l’un de nos coups de coeur de cette édition, The Subs. Un groupe frapadingue, proche de l’esprit originel des raves. Une claque annoncée, qui se répercutera dans plusieurs festivals cet été. Le 6 par 4, salle où ils se produisent jeudi, peut trembler.
On a beau souvent se le dire, c’est une triste réalité ; trop rares sont les occasions de faire l’apologie de groupes furibards pour lesquels on a une totale admiration. Dans les sphères électroniques, la sauvagerie n’est plus la bienvenue. Les productions léchées prennent bien souvent le pas sur l’esprit animal de ce courant musical, qui a pourtant su creuser des sillons dans toutes les directions depuis son émergence.
Alors oui, on vous a parlé de DJ bastonneurs (Vitalic, T. Raumschmiere, etc), de live puissants (récemment, Popof ou Rebotini). Mais dans tous ces cas, malgré la dose d’adrénaline que ces messieurs déversent dans les veines du public, il manque quelque chose : le côté punk. Du coup, quand le DJ allemand T. Raumschmiere s’interroge sur son Mypsace (« Are you sick like me, honestly ? »), on se demande qui, sur la scène électro, pourrait aujourd’hui lui répondre par l’affirmative.
La première exception s’appelle Bloody Beetroots. La deuxième, tout aussi intéressante, se nomme The Subs. Jeroen De Pessemier (aka Papillon), Wiebe Loccufier (aka Tonic) et Stefan Bracke (aka L’Entrepreneur) se cachent derrière cette machine de guerre qui rappelle le Prodigy des débuts, quand la bande à Liam Howlett savait encore casser des planches. L’album « Subculture », sorti il y a quelques mois, est un récital techno incroyablement maîtrisé, où chaque track donne envie de ruiner une chambre d’hôtel. Rendez-vous à Laval…
0 commentaire