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Weather 2015, les chiffres non officiels

Le nombre d’entrées, le chiffre d’affaires, le prix de la bière, celui du sucre de canne en pochon, le prix du billet… Tout ça, c’est bon pour les bilans officiels qu’on lit en traviole. Non. Il nous a semblé plus important de compter en moyenne le nombre de beats que votre corps a supporté pendant le week-end, chercher la meilleure casquette, parler de pulls et de températures et de faire une chasse aux trésors que contenaient tous les sets des DJs.

6.048.000 beats

= 120 x 60 x 28 x 30. Soit à peu près le nombre de beats que vous avez pris dans la face lors des deux soirées du main event, vendredi et samedi. Le calcul est assez simple, bande d’ignares. Disons qu’en moyenne, les artistes présents ont mixé à 120 BPM. Alors oui, Collabs 3000 et le set ambient de Voiron ne sont pas à ranger dans le même tiroir, mais en moyenne donc, ça nous semble honnête. Multipliez ça par soixante pour obtenir une heure, considérez qu’une trentaine d’artistes se sont relayés pendant 14 heures chaque jour et on y est. Easy.

1 casquette (vieille ecole)

Ouais, une seule casquette. Mais une vraie, à l’ancienne. Parce que des bonnets, ça manquait pas. Des casquettes de ricains portées par des Parisiens du XIème, pas de problème. Mais revenons aux vraies valeurs. Des valeurs qui permettent aussi au DJ de Chicago de remporter notre palme imaginaire du set le plus rassembleur et rigolard du festival. La foule crie, la foule rit, c’est le set de Lil’Louis.

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2h19

Le temps moyen que notre équipe gagne (et non perd) de sa vie devant le Camion Bazar par festival, club, événement éphémère. Ce qui fait forcément louper des artistes.

40 euros

Soit le prix à payer au Weather lors d’une chute de températures de plus de dix degrés. A la base, pas de problème majeur : c’est le prix (un peu élevé sans tomber des nues) d’un pull floqué aux couleurs du festival. Le logo est beau, le petit oiseau donne envie d’être libre. Et surtout de migrer vers un pays chaud. Avec du Celcius pas loin de 10, les couillons de festivaliers pris au dépourvu accourent vers le stand merchandising. Sauf que, débordés par le trop plein de monde, l’équipe de bénévoles n’a pas le temps de floquer le logo. Vous repartez donc avec un sweat banal à 40 euros. Ou alors vous cherchez par terre les tokens tombés de la poche. Certains chanceux trouveront même des manteaux tombés des festivaliers (ceux-là mêmes qui ont dépensé trop de tokens).

212 tracks

C’est le nombre des morceaux recensés jusque-là dans le génialissime Weather music Festival, un groupe Facebook non-officiel où depuis l’édition précédente, les festivaliers creusent le peu de mémoire qui leur restent et, dans un effort collectif, reforment les tracklists des DJ sets des artistes sur un Google Drive public. Sur une échelle de la modernité, si on considère que le Récap 100% spoilers des séries-TV des Inrocks est la décadence de la décence, alors ce Google Drive se place tout en haut. CQMD.

5 scenes

Oui, il y avait 5 scènes. Vous étiez vraiment au fond…

17 performances

C’est le nombre de sets hallucinants qu’on a pu voir ce week-end : RPR Soundsystem, Nina Kraviz, Ricardo Villalobos, Josh Wink, Lil’ Louis, Steffi, Mr G., Adventice, The Driver, Jeff Mills, MCDE & Marcellus Pittman, Derrick May, Dzijan Emin feat. Francesco Tristano & l’Orchestre Lamoureux, Four Tet & Floating Points, Shwarzmann, Karenn, Camion Bazar et ZIP. Et en fait, 17, c’est aussi le nom entier de performances (sur les 70) qu’on a pu voir tout court. Tout ça pour dire qu’artistiquement, il n’y a rien eu à jeter. Mais rien. Si l’orga-bashing au niveau des prix de la bière ou des techniques cheloues de ventes de tickets en dernière minute (bref, money, money) est chose aisée, il faut reconnaître une constante depuis 3 ans. L’impeccable programmation. Et pour ça, on vous dit : bravo.

20 tokens

C’est en gros ce qui reste dans les vestes des plus arrachés d’entre vous. C’est aussi le nombre de tokens que vous essaierez avec bravoure de refourguer à la prochaine édition du Weather.

12 juin

C’est la date de mise en vente des « early birds » pour l’édition Summer du Weather, qui se tiendra le 12 septembre dans un lieu encore tenu secret (wouh, frissons). On conseille tout de même aux festivaliers de ne pas forcément se ruer dessus car si l’orga décide d’envoyer le même signal à ses festivaliers en bradant 1000 places « late birds », bien moins chères que les early birds, justifiant un partenariat avec la marque de bière Kronenbourg quelques jours avant l’événement (sérieux, on était vraiment à quelques doigts de pas picoler d’ailleurs ?), ça risque de ne pas plaire.

pression

Comme d’habitude, on reviendra à la prochaine édition, Weather, même si on te tire dans la patte.

Steffi – Yours feat. Virginia

Crédit photo : Michel Jacky, sur une idée originale de M//
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