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Sous le donjon de Manu Le Malin, le film

« Sous le donjon de Manu le Malin » est le tout premier documentaire produit et réalisé par notre équipe. Tourné en mai 2016 au château de Keriolet (Concarneau, Finistère), il se penche sur le berceau du bad boy du hardcore et de ses acolytes de toujours, l’équipe d’Astropolis. Une heure pour (re)découvrir l’histoire commune de Manu Le Malin, d’Astropolis et de Christophe Lévêque, le génial propriétaire du château, sous l’oeil bienveillant de Laurent Garnier, Lenny Dee, Electric Rescue, Torgull, Jeff Mills ou encore DJ Producer.

Pitch

Un soir de 1997, invité par l’équipe d’Astropolis, Manu Le Malin découvre le château de Keriolet, à Concarneau. Il a alors 26 ans. Deux décennies plus tard, l’enfant terrible du hardcore (désormais également plébiscité dans la sphère techno) et les raveurs de la pointe bretonne forment une famille inséparable. Christophe Lévêque, l’hédoniste propriétaire du château, continue de les accueillir chaque année. Pour retracer l’histoire de Manu Le Malin, nous avons rassemblé à Keriolet ceux qui l’ont côtoyé pendant ces deux décennies. Une réunion de famille dans « le château de Blanche Neige sous acide », pour raconter l’histoire de cet étrange oiseau de nuit que seule la lueur du jour peut arrêter.

PICT_MANU_01

Il y a mille manières de raconter l’histoire de Manu Le Malin. Depuis 25 ans, ce DJ à l’intégrité artistique intacte trace sa route avec ses convictions, faisant corps avec les platines d’une manière assez déconcertante, entre hardcore et techno. De ses premières raves dans les champignonnières parisiennes aux énormes rendez-vous gabber en terres hollandaises, en passant par les free parties dans lesquelles il traîne toujours sa grande carcasse tatouée, Emmanuel Dauchez est un DJ qui cultive ses différences. L’ambition de ce film est de les raconter, en huis clos, dans un château où nous avons réuni ceux qui comptent pour lui.

Le 5 mai 2016, à l’occasion de la Spring (fête organisée par Astropolis tous les ans au château), nous avons voulu rassembler un pan de l’histoire de Manu, en mettant sur pied une soirée pensée pour le tournage. L’idée de faire un biopic linéaire ne nous a jamais vraiment convaincus : ce film devait avant tout mettre en lumière une histoire de famille pas comme les autres, un peu folle, tissée par les liens originaux de la rave et l’envie de retourner ciel et terres pour organiser la meilleure fête sur Terre.

L’arbre généalogique a de la tronche : un grand-père hédoniste – Christophe, le propriétaire du château – qui a toujours considéré « qu’une grande maison, c’est fait pour recevoir du monde ». Des fils foufous qui aiment bien allumer des petites lumières dans nos têtes – l’équipe d’Astropolis. Un rejeton charismatique, mi rockstar mi fleur-bleue, à l’âme hippie et au corps marqué par des années de nuits passées debout. Voilà le tableau. Il ne restait plus qu’à envoyer quelques invitations.

Laurent Garnier, d’abord. Vingt ans qu’il fréquente Manu en œuvrant ensemble pour dresser une grande passerelle entre la techno et le hardcore, deux familles qui se sont souvent tiré dans les pattes. Deux décennies d’amitié sincère et touchante. Torgull, ensuite. L’épaule de Manu à ses débuts, son frère d’armes pendant de longues dates, et pas seulement derrière les platines. Ce film a été l’occasion pour eux de balayer plusieurs chapitres de leur histoire commune, dont certains ne sont pas vraiment connus. Lenny Dee et DJ Producer, ensuite. Deux pontes du hardcore, qui ont vu Manu grandir à leurs côtés, et ont progressivement fait du petit Frenchie leur ambassadeur dans l’Hexagone. Electric Rescue, ensuite, partenaire de Manu dans W.LV.S, qui incarne le renouveau de la techno dans lequel Manu s’est complètement fondu et s’exprime de manière si éclatante, sous son pseudo The Driver. Jeff Mills, enfin, qui aime beaucoup évoqué les quelques souvenirs qu’ils ont ensemble, au château.

Voici donc cette histoire, que nous avons patiemment construite depuis de longs mois. On y a laissé une partie de notre peau, avec le sourire. On espère que la vôtre frissonnera par moment. Rave up.

 

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3 commentaires

3 commentaires

Dzakc 27.07.2017

Bonsoir ! Un grand merci pour TOUT! Que du bonheur ! Est il possible d’avoir le set de Torgull?
Teufalement ,
Dzakc

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Seb 02.05.2017

Top, merci. J’ai d’excellents souvenirs de ces soirées en 1996/97

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bam 01.03.2017

Bravo, merci et encore !!!

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