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Sourdoreille, putain 10 ans !

Si vous voulez bien nous excuser la familiarité avec laquelle nous titrons cette décennie musicale, nous allons pouvoir vous présenter ce week-end de triathlon aux épreuves remaniées : voyager en train, danser sur l’eau et vivre en musique. Les 7, 8 et 9 avril, nous fêterons les 10 ans de notre projet entre Saint-Ouen, Brest et Paris en train, en croisière, dans un hôtel, sur une barge. La programmation musicale se fera avec Nosfell, Michael Mayer, An Pierlé, The Driver (aka Manu le Malin), Troy von Balthazar et plein d’autres. Vous n’avez rien compris ? On vous met tout le programme précisément.

C’est fini :'(

Mais merci pour tout, pour vos

sourires, votre amitié, votre présence,

votre enthousiasme, votre soutien !

Merci d’avoir rendu ce week-end

encore plus grand que prévu.

Et désolé à tous les occupants des

TGV Paris-Brest pour le

dérangement occasionné.

Un anniversaire d’un soir dans un bar ou dans une salle de concert, c’est bien mais c’est court. Pas le temps d’arriver qu’on est reparti, à peine plongé dans l’ambiance qu’on est déjà rentré chez soi. C’était un rêve ? On ne sait plus.

Notre amour des festivals vient d’une chose moins évidente qu’une bonne série de concerts. Il vient surtout de l’osmose qui se crée tout au long d’un week-end. Qui fait qu’on s’en souvient. Les artistes présents dans cette prog (qui nous fait pleurer à chaque fois) ne viennent pas de nulle part. Ils ont une histoire forte avec notre collectif : premières interviews, moments fondateurs, vidéos marquantes, etc. Par cet anniversaire, nous montrons ici notre soutien indéfectible à ces artisans de la pop, du rock et de la musique électronique.

Les étapes de ce voyage ne sont pas non plus choisies par hasard. Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen est notre maison depuis 2011, celle qui nous a permis de nous structurer. Le Vauban rappellera la Bretagne à une partie de notre équipe expatriée, un lieu que nos amis de toujours du festival Astropolis nous donnent ici la chance d’exploiter. Enfin, Petit Bain sera l’étendard de la fête à Paris, notre lieu de vie, notre lieu de nuit.

Ne soyez pas timides, demandez le programme (tarifs et infos billetteries à venir) :

Jeudi 7 avril – Saint-Ouen. 19h > 0h

● Mains D’Oeuvres ●

Mains-dOeuvres

Parce que toute fête commence par un apéro digne de ce nom, on paie nos fûts, on vous prépare des jeux et quelques surprises. On testera par exemple vos compétences en blind test et on tentera même un quiz débile. Ah oui, on a aussi une table de ping-pong pour régler quelques conflits. Et si vous êtes sages, vous repartirez avec quelques cadeaux, grands princes que nous sommes.

Vendredi 8 avril – Paris > Brest.

● Train de l’amour au départ de Montparnasse. 9h08 > 13h30 ●
Concert à la cool dans les wagons 17 et 18 :

Douglas First : Parce que 4h22, c’est parfois long, on a prévu une pause pour agrémenter votre séjour et on peut vous dire que ce sera autre chose que votre pauvre sandwich SNCF à 9 balles. Sur scène, un concert de Douglas First, ce sont des riffs de guitare bien appuyés faisant écho à une voix capable de partir dans les tours, à faire trembler la pinte que vous tenez dans les mains. Dans un train, on verra bien ce que ça donne. Mais ça va être bien, faites-nous confiance.

● Croisière sur la rade de Brest. Rendez-vous à venir. 16h > 18h ●

Un virée dans le port, la presqu’île de Plougastel avec un passage sous les ponts et remontée de l’Elorn jusqu’à l’anse St Nicolas. Puis direction Pointe de l’Armorique et l’Île Ronde. Mais une croisière sans bar et sans musique n’a aucun sens, alors on a prévu le coup :

MPX : MPX est un membre très actif de l’électronique brestôase. Avec son organisation pacifique BR | ST, il mixe house, bass et techno. Il adore la scène UK, les belles robes et est super fort en blind-test. On l’avait invité à mixer à Petit Bain en 2015 et il nous a prouvé qu’il savait tenir une barre et souquer les artimuses. Il sera votre commandant de bord.

Subarys : Le projet de ce Brestois exhilé à Nantes a beau avoir été en sommeil pendant des années, il n’a pas quitté l’hémisphère droit de notre cerveau. Aujourd’hui bassiste du groupe Bantam Lyons, Subarys a aussi une histoire avec la techno organique. On retrouve ses torsions sonores dans la musique d’Extrawelt, de Max Cooper ou des premiers James Holden.

● Cabaret Vauban. Brest. 20h30 > 23h ●

hotel-vauban

Who are you Lutra Lutra ?? : Ces deux Bretons exilés à Berlin sont des fans invétérés d’Iron & Wine, Damien Rice ou encore Peter, Bjorn & John. Chacun de leurs concerts est un voyage au bout de l’intime, avec un chant à fleur de peau et des compositions folk-rock d’une délicatesse rare, qui ne se refusent pas de jolies envolées. En ces temps si troublés, qui refuserait autant de douceur ?

Bantam Lyons : Un rock qui vous secoue les viscères, un chanteur au charisme fou et à la voix sidérante : les Bantam Lyons partent déjà avec plusieurs atouts dans leurs besaces. Leur musique sent à plein nez le nord de l’Angleterre, celui de l’ouvrier qui finit sa journée au pub. Mais un ouvrier qui, après quelques verres, voudrait se confier pour mieux exprimer sa rage. Avec la sortie de leur premier album, on parie un bras, deux orteils et une boule à Z que ce groupe va absolument tout casser dans les mois et années à venir.

● Cabaret Vauban. Brest. 23h30 > 5h ●
Avec nos amis du Festival Astropolis

Sonic Crew : 1994, une équipe de doux rêveurs bretons veulent sérieusement en découdre avec la nuit. Ensemble, ils créent leur cité des étoiles, le festival Astropolis. Pour défendre leur événement grossissant, ils désignent Da’Gil, Grolex et Dralbant pour former leur trio de DJs résidents. Le Sonic Crew est né et raconte Brest, la ville, sa musicalité, ses talents. Sa techno. « Rave on », disent-ils.

Michael Mayer : C’est l’histoire d’un label de Cologne qui a amené la house et la minimale au-delà de ce que tout le monde pouvait imaginer. C’est l’histoire de son co-fondateur, un DJ et producteur avec une gueule d’ange qui inspire légendes et lettres d’amour depuis qu’il a 15 ans et qu’il a touché à des platines. C’est l’histoire de mélodies envoûtantes et romantiques, parfois kitsch mais toujours belles, parfois simples mais jamais futiles. C’est l’histoire de Michael Mayer qui, comme les plus grands portraits, vous promet son plus énigmatique sourire en coin.

● Train de l’enfer au départ de Brest. 6h27 > 11h17 ●

Dormez, prenez un doliprane, et rappelez-vous : ce n’est que le début.

Samedi 9 avril. Paris 18h45 > 07h30

● Petit Bain. Paris. Concerts. 18h45 > 0h ●

petit_bain_1

Le Lavoir – Décoration et Scénographie : Petit Bain sera habillé comme vous ne l’avez jamais vu. L’espace de coworking Le Lavoir initié par Les Chercheurs de Licornes (on a les amis qu’on mérite) situé à Ivry-sur-Seine vous montrera ses plus beaux tours pour illuminer la barge. Cette troupe d’inventeurs fous était notamment à l’origine du pavillon en bois en fond de scène pour notre soirée avec Fairmont, Voiron et Elliott Litrowski en novembre dernier. Surprise.

Who are you Lutra Lutra ?? : On vient de vous les présenter plus haut, les loulous.

Troy Von Balthazar : Existe-t-il sur Terre une voix plus fine et fragile que la sienne ? A la base, il y avait le groupe qu’il a fondé : Chokebore, monument du rock alternatif américain, qu’un certain Kurt Cobain avait présenté un jour comme « son groupe préféré ». En solo, Troy Von Balthazar arpente des chemins infiniment plus intimes mais n’a rien perdu de cette tension contenue et de ce sens inouï de la mélodie qui renvoient à chacune de nos fêlures. Son nouvel album sortira le 15 avril. Autant dire que vous aurez le privilège d’entendre de nouveaux titres qui tutoieront encore les sommets.

An Pierlé : Elle était déjà celle qui, dès qu’elle se posait sur son piano, illuminait nos journées avant même qu’on ne pense à créer un jour Sourdoreille. Depuis, elle n’a jamais quitté nos vies. Elle, c’est An Pierlé, l’un des plus beaux cadeaux que nous ait offert la Belgique. Pour son retour à Paris avec un nouvel album à venir, on l’accueillera en solo, pour une heure de songwriting de haute volée, suspendue à ses lèvres et ses doigts de fée. Âmes sensibles ne pas s’abstenir.

Nosfell : Nosfell pour les 10 ans de Sourdoreille ? Une sorte d’évidence. Avant la création du média, nous le rencontrions par surprise dans le cadre des Découvertes du Printemps de Bourges. En 30 minutes de concert, notre sort était définitivement lié à ce personnage et à cet univers unique. Un exemple ultime d’exigence artistique et d’ouverture d’esprit pour cet artiste total, capable de collaborer à la fois avec Daniel Darc, Josh Homme (Queens of the Stone Age) et Philippe Decouflé. En dix ans, Nosfell a été de toutes nos aventures : interviews, sessions radio, tournages vidéo. Lui aussi fêtait ses 10 ans avec nous au Trianon l’an passé. Un an après, la boucle sera bouclée.

Chapelier fou (DJ set) : Au royaume des fous, le chapelier est roi. Et il y aura toujours de la place pour les doux rêveurs chez nous. Que ce soit avec son violon magique ou ses multiples machines, le Lorrain enchante depuis 2008 nos oreilles de ses mélodies atypiques et envoûtantes. Sur la plage des Eurocks, dans une piscine de Belfort ou sur un toit de Paris, Chapelier Fou transforme chacun de nos terrains de jeu en un pays de merveilles sonores.

● Petit Bain. Paris. Club. 0h30 > 7h ●

Rodriguez & Gonzalez (live) : A gauche, Camille Rodriguez, que vous avez déjà peut-être croisé dans nos fêtes à Petit Bain. A droite, son ami Arno Gonzalez, producteur techno en pleine ascension. Ensemble, ils nous préparent un live à quatre mains exclusif, une avant-première intergalactique sous ce pseudo qui sent bon l’enchiladas.

Maud Geffray : En 1994, pendant que certains d’entre vous cherchaient leur tétine au pied de leur parc, Maud parcourait les raves jusqu’au petit matin. Moitié de Scratch Massive, Maud manie les machines avec une classe déconcertante. Elle s’émancipe depuis peu de son duo d’origine et affine ses talents de productrice au gré d’EP’s qui ravivent notre petit cœur de nostalgiques éternels.

The Driver (aka Manu Le Malin) : S’il ne devait en rester qu’un, ce serait peut-être lui. Enfant terrible de la techno, bad boy de la scène hardcore, Manu Le Malin est une rock star qui a troqué la guitare contre des platines. Derrière ses tatouages et sa gueule cassée se cache un grand enfant qui adore les excès et les fêtes infinies. Nous préparons un documentaire sur lui, tourné quelques semaines après ce week-end de fête. En attendant, on le convie pour un closing en mode The Driver, son alias techno.

Si vous avez lu jusque-là, c’est qu’a priori vous êtes chauds. Vous aurez une bise offerte. Tarifs et infos billetteries à venir.

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