Rêvons mesdames, rêvons messieurs, avec une musique sortie tout droit des speakers des meilleurs carousels de notre bas monde. Tournicoti, tournicoton, Le Manège Enchanté n’aurait pas boudé la pop d’Odessey & Oracle, conte pour grands enfants qui n’hésite pas à être triste mais à rire quand même.
Tirant son nom d’un album de The Zombies, paru en 1968, le groupe lyonnais libère les élans baroques d’un Robert Wyatt, le psyché des 60s, la naïveté du chant, les orchestrations électroniques du monde moderne. Avec son premier album éponyme, on s’étonnerait presque de n’avoir entendu rien de tel depuis des plombes (et ce même si la formule est facile). Tout en défauts, en étrangeté, en saintes paroles. Point de revival, chers frères, chères soeurs, mais pure création originale.
La sortie est prévue pour février chez Carton Records, et pour l’occasion, vous aurez droit à une release party La Souterraine à l’Olympic Café (Paris).
Voici en écoute, cinq des titres mis gracieusement en écoute.
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