Résident du Rex à Paris et d‘Astropolis, Electric Rescue est l’un des fervents défenseurs de l’esprit rave. A cinq jours du festival brestois, il déclare sa flamme à sa « fête préférée », à qui il a même dédié un morceau. On lui ouvre les guillemets.
« Astropolis, c’est l’essence même de la rave techno. C’est le seul festival avec cet esprit en France. Il prône la liberté liée au respect, tout en proposant une fête techno sans limites. Mais les limites du raisonnable ne sont jamais dépassées, il y a ce fond de respect des organisateurs et du public.
Il est différent car ses organisateurs sont des passionnés, fanatiques, dévoués à la musique électronique. La musique, la découverte, les expériences et la fête sont leur leitmotiv. L’argent n’est jamais la première considération. Ces organisateurs conçoivent le festival en se positionnant en tant que public et en tant que professionnels pour rendre tous leurs délires et envies faisables dans le respect des lois.
Astropolis est différent parce que le public breton, qu’on le veuille ou pas, est le meilleur public de France. Les Bretons ont l’esprit de fête, l’amour pour la musique, la culture du festival et du fest-noz. C’est une région qui est extrêmement ouverte à la culture.
A Astropolis il y a quelque chose dans l’air d’inexplicable, qui fait que c’est à mon avis la meilleure fête qui existe. C’est pour cela qu’en 17 ans je n’ai raté que très peu d’éditions, et aucune autre proposition quelle qu’elle soit ne me ferait rater Astropolis. »
Les souvenirs d’Electric Rescue à Astropolis
> Le live de Laurent Garnier dans la cour de Kériolet en 1998.
> Ben Sims qui clôture le festival de 6h à 8h à Kériolet sous des trombes d’eau et les organisateurs qui lui tiennent chacun un parasol au-dessus pour qu’il puisse continuer à mixer, avec les gens en transe devant.
> Les 4 heures de set de Sven Väth pour les 15 ans.
> Le battle Jeff Mills – Liza N’Eliaz dans les sous sols de Kériolet.
> Manu le Malin pendant le live de Palindrome, coupure de courant sur le live, et sir Manu le Malin qui tient le public pendant 10 minutes à tchatcher au micro et hop c’est reparti, tous les gens en transe.
> Un live electronica de Scan X dans la cour du château en 1997, super bien, super surpris.
> Le show de Claude Young au mix sur l’Astrofloor à Kériolet, le gars scratchait et cutait avec tout, dents, nez, coudes, front, je me suis même demandé à un moment s’il avait pas sorti son… doigt de pied gauche. C’était techno banging de Detroit et c’était dedans.
> Et puis évidemment à chaque fois que c’est mon tour, c’est le point culminant de mon année évidement, d’ailleurs j’ai plein de frissons rien qu’à en parler !
Et en bonus, une émission spéciale d’une heure sur Astropolis !
Photo : Electric Rescue à Keriolet, l’autre fête du crew d’Astropolis. Crédit : Marco Strullu.
Messieurs dames, j’aime beaucoup votre site et votre traitement des festivals!
Ils réussissent à me remettre dans l’ambiance de mon adolescence, quand j’écumais tous les festivals bretons, bière à la main et joint au bec, beuglant, dansant, disant n’importe quoi à n’importe qui, tombant lamentablement, me relevant, re-beuglant…
Aujourd’hui, je suis un peu plus sérieux, tant pis ou tant mieux. Mais j’ai encore la fièvre à l’idée d’aller me jeter quelque godets dans les grandes messes musicales finistériennes annuelles. Alors quand c’est l’heure des charettes, ou d’Astro, je vais lorgner vos articles en souriant bêtement et en poussant des petits soupirs nostalgiques. Parce que ce que vous réussissez à retranscrire, c’est l’atmosphère particulière de chaque festival (en tout cas ceux que je connais, les autres j’en sais rien bien sûr).
Et cette électricité d’Astropolis, cette excitation, ces frissons « rien qu’à y penser », c’est ça qui me manque, plus que d’assister au set de tel ou tel artiste…
Bref, à cause de votre article, j’ai qu’une seul envie c’est de me prendre un ticket pour samedi, un billet pour Brest, quelques munitions et de rejoindre la troupe des joyeux drille sous les chapiteaux d’astro!
Bonjour , alors ce festival ? Avez vous résisté à la tentation ? En tout cas pour se qui est de ma part , j’y serai au prochain .
Au plaisir .
il est clair que le soir de la cloture au manoir de keroual il y a quelque chose d’inexplicable dans l’air un je ne sais quoi de vrai fete et de liberte qui font que chaque j’y retourne avec plaisir et envie il me tarde d,etre samedi soir