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Download : festival recherche envol

Pour sa deuxième édition française, le Download festival change de site et se pose sur la base aérienne 217 de Brétigny-Sur-Orge.  Le but ? Éviter les couacs de l’année précédente et donner au public de la place pour se garer, camper et pogoter en toute quiétude.

Le premier bilan est chiffré et s’annonce mitigé : le festival est loin d’afficher complet. La faute à un prometteur Hellfest une semaine après ? À une affiche qui s’égare hors des sentiers balisés métal ? Nous étions pourtant prévenus, le Download ne donnent pas uniquement dans le créneau métal. Si la déco est minimaliste (quelques avions sur une base…aérienne. D’accord.), on retiendra finalement de cette édition quelques concerts de haute volée (ou pas), un public toujours partant et les tarifs exorbitants  des bars et restaurants (8€ la pinte, on ne s’y habitue pas). Florilège et morceaux choisis :

System of a Down. C’était LE groupe attendu, l’exclu Download, le monstre, le mythe qui avait son public conquis d’avance. Et la messe a été dite : une avalanche de tubes repris en chœur, des pogos endiablés sous les yeux d’un stoïque Daron Malakian étonnamment sage et de la splendide voix de Serj Tankian. Unanimité, bonheur, fusion. Ne rayez aucune mention inutile.

Blink 182. La petite mise en bouche sympa : du soleil, des bières et hop, tout le monde a 15 ans de nouveau et fredonne des classiques skate punk. Ça dérape vite parfois.

Mastodon. Le quatuor a offert un show de haute volée : lourd, puissant et élégant, mais aussi chaud, très chaud : j’en connais plus d’une qui auraient bien aimé être la basse de Troy Sanders.

Far From Alaska. Le groupe brésilien a réveillé son public : la chanteuse saute, chante et hurle sans arrêt ; tout le monde se dit qu’elle est dingue, mais qu’elle a l’air franchement sympa…mais dingue. Et on danse.

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Gojira. C’est une réécriture du « tend l’autre joue » biblique : une grosse claque lors de l’édition 2016, la deuxième en 2017. C’est solide, c’est épique, et on en veut encore. Jamais deux sans trois ?

Linkin Park. Le public voulait du « Numb », du « In the end », du « Bleed it out » et il les a eues, mais… Mais c’était mollasson : 6 titres du nouvel (et controversé, pour rester poli) album, tout en douceur. Autant dire que ça a grondé dans les rangs (voire déserté).

Skinny Puppy. Ceux qui ont fui Linkin Park ont pu se réfugier sur une petite scène où l’on entendait une musique entraînante voire irrésistible mais l’ardeur du public pouvait être tempérée par la mise en scène pour le moins travaillée : voir un gars se vider des seringues de liquide phosphorescent sur la tête, poursuivi par une bête à cornes qui finira par emporter le dit-gars dans son antre, ça surprend.

Five Finger Death Punch. Après une séance de dédicaces millimétrée, le groupe monte sur scène et assure un bon show. Certains diront que les pauses entre les morceaux étaient bien trop longues mais hormis ce point, l’énergie était au rendez-vous ce qui est une bonne nouvelle compte-tenu des rumeurs planant autour de la place d’Ivan Moody dans la formation (deux jours après ce concert, il annonçait vouloir quitter le groupe après un show désastreux). On a eu de la chance finalement. Au final, notre ami chanteur stoppe la tournée européenne pour une nouvelle desintox, il sera remplacé (notamment au Hellfest) par Tommy Vext de Bad Wolves.

Prophets of Rage. Première date en France pour le combo mêlant des membres de RATM, Cypress Hill et Public Ennemy, et ça a pris ! Quelle énergie ! Toutes générations confondues, ça danse, ça jumpe, ça chante, ça slame. Bien sûr, en apothéose, le monstrueux « Killing in the name » qui a mis tout le monde d’accord : ils sont là !

Green Day. Le pari : miser sur 2h30 de Green Day pour clôturer le festival. Certes, les rangs sont plus clairsemés que la veille et dire qu’on n’était pas tous convaincus est un euphémisme, mais à nouveau, la surprise. Billie Joe Armstrong et ses acolytes mettent le feu, font monter des inconnus sur scène (pour chanter, jouer de la guitare, etc.), balancent des t-shirts au canon à air comprimé, dansent le cancan, improvisent un « Hey Jude ». L’ensemble fonctionne, on ne voit pas le temps filer, on s’allongent dans l’herbe pour chanter « Holiday », on redescend en pression, et…on en redemande ?

Il y en avait d’autres qui ont fait le boulot : les excellents Suicidal tendencies, Slayer, Blue Pills, Alter Bridge, Rancid et on en passe, et bon nombre d’entre eux vous donnent rendez-vous à Clisson pour vous faire votre propre avis.

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Photos par Afterdepth et Nicko Guihal, à retrouver en intégralité ici.
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3 commentaires

3 commentaires

corvez 18.06.2017

très bon festival mais l’organisation est toujours aussi catastrophique que la première édition. les stands cashless pour les personnes qui n’ont qu’un seul jour créent encore des queues interminable. les sanitaire du camping ainsi que les douche n’ont clairement pas été prévu pour autant de campeur. et pour finir le dimanche les agents de sécurité qui nous ont quasiment jeter dehors après le concert de green day. Pareil pour le lundi matin des agents de sécurité qui tapaient sur toutes les tentes à 9h en étant très désagréable avec les festivaliers pour les obliger à ranger alors que le camping est sensé être ouvert jusqu’à midi.

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Heyse 16.06.2017

Chacun ses goûts dans l ensemble le festivals est très bien et super organisé (a part la sortie du parking) l ambiance est géante à refaire

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Aude 16.06.2017

En réponse aux gens qui n’ont pas aimer le nouvel album jouer en live, si vous n’avez pas aimer garder le pour vous. Les goûts et les couleurs cela est personnel mais de la à dire que le nouvel album était mollasson c’est inadmissible.
Après vous vous dites « fans » …

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