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Musiques basques, scènes fortes

Pays Basque, scènes fortes : un inventaire non-exhaustif et subjectif d’artistes, labels, lieux et personnalités qui font de la musique radicale sous le soleil. Rock-psyché, magma électronique, pop utilisant des instruments traditionnels, l’underground de la Californie française regorge de talents bruts, engagés dans leur territoire et qui mettent un bon coup de pied à l’image sea, surf & farniente de la région.

Lorsque l’on évoque le Sud Ouest de la France, on voit apparaître dans un coin de notre tête quelques images. Dans le désordre, et à lire avec la voix de Philippe Etchebest : les férias de Bayonne, le foie gras, le surf, la pelote, le lomo, les foulards rouge et le vin de même couleur qui tâche un peu. Ce qui est bien, mais pas top. Musicalement, la région semble moins facile à cerner que ces quelques clichés. Moins identifiée que d’autres coins de France qui, pendant quelques années ou plus, ont concentré des scènes (rap, techno, hip-hop, …) facilement reconnaissables. Non, rien de tout cela au Pays Basque.

Peut être est-ce le fait de sa position peu commune sur le territoire – géographiquement et historiquement. Une région aux cultures marquées, à l’identité forte, revendiquées et assumées par la population et qui, à l’instar de la Corse, a lutté pour son indépendance. Le Pays Basque, c’est une région sur deux pays – alors oui, les frontières de l’UE option espace Schengen sont plutôt poreuses, mais quand même. Peut-être est-ce le climat ; chaud sans être tropical, sans moustique (important) mais avec la fraîcheur de l’océan qui vient lécher ses côtes, qui installerait une certaine douceur de vivre, où le farniente et la pratique intensive mais détendue du surf prendraient le dessus sur tout le reste.

Moï Moï la famille

Ma porte d’entrée à une scène basque s’est faite, sans surprise, par feu le festival Baleapop. 10 ans au compteur et un sabordage en pleine gloire pour un rassemblement intime et immense qui a vu passer un nombre très important de sourires, de gueules de bois et de musiques aventureuses.

Monté par Moï Moï, collectif inspiré, on y retrouvait à chaque édition à la fin de l’été des artistes rapidement identifiés comme « maison » : Fusible, Panda Valium (devenu Mäirü), Odei, Lumi, Acid Fortwins. Soit de la pop synthétique, des nappes d’électronica mélodiques, du punk psychédélique trempé dans les vagues, des expérimentations dancefloor. Beaucoup de choses, mais qui ont toutes en commun la passion du décalage, du pas de côté, du beau-bizarre.

Affirmer pourtant que rien n’est accessible serait faux. On met au défi quiconque de ne pas rentrer dans une transe spasmodique à l’écoute d’Andde, le dernier album d’Odei ou d’avoir envie de se jeter des pintes très vite, de se rouler dans le sable et de vivre torse nu après le long format éponyme de Fusible. Mais impossible pourtant de se défaire de l’idée que cette scène cherche les problèmes. L’apanage d’être indépendant, peut-être. Ou alors, l’envie de faire autrement, et ce n’est pas Txomin Ugartemendia, multi-musicien derrière Polygorn (groupe enjambant le krautrock et l’électro) et Panda Valium, devenu Mäirü, qui nous dira le contraire : « Polygorn… encore un mélange bizarre de plusieurs styles. Quand je dis bizarre ce n’est vraiment pas péjoratif, de manière générale j’aime beaucoup les trucs bizarres, même si ça ne veut pas dire grand chose. »

L’autre caractéristique, c’est le groupe, le collectif, l’envie de faire des choses et du bruit à plusieurs : une troupe de musiciens, artistes et producteurs qui se côtoient tellement qu’ils finissent par collaborer sur différents projets. Peio Erramouspe, membre de Fusible, Mäirü et Daudane – entre autres – est on ne peut plus d’accord : « le territoire du Pays Basque est minuscule comparé au nombre de musicien·ne·s qui y résident. J’ai presque envie de dire qu’on se connaît tous depuis toujours, et dès que l’un d’entre-nous a besoin d’être accompagné dans son projet, il y a une sorte de magie qui fait qu’il n’aura aucun mal à trouver musicien·ne·s méga chauds pour le suivre : une véritable cour de récré. »

Une cour de récré qui a sa petite histoire, montée il y a une dizaine d’années par une bande de potes : « on a démarré en organisant des soirées, notamment au gaztetxe d’Acotz et on a pu finalement accomplir un de nos rêves, organiser un festival dans le parc Ducontenia à Donibane Lohizune (Saint-Jean-de-Luz, ndr), le festival Baleapop. » On reviendra plus en détails sur le terme gaztetxe qui, pour faire, vite, sont des lieux culturels auto-gérés.

Le festival permet de faire des premières scènes et de sortir des disques, grâce au label monté dans le même temps, Moï Moï Records qui compte parmi ses sorties plusieurs (beaux) disques de Panda Valium, Polygorn, Odei, Lumi. La famille, quoi.

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Jeanne Boulart et Pierre Laffitte, Baleapop

Les gaztetxe, ou « centres de jeunesse »

En temps dits normaux, si tant est que cela veuille encore dire quelque chose, où est-ce que l’on peut écouter de la musique qui nous fait nous sentir vivant, au Pays Basque ? Comme ailleurs, ma petite dame : dans des salles de concerts, des festivals. « L’Atabal de Biarritz, le Le Magneto de Baiona, DabaDaba de Donostia [Saint-Sébastien] », nous dit Peio, mais aussi le festival EHZ, « le meilleur festival de l’univers en toute objectivité ». « Une institution chez nous », confirme Txomin. « Un festival indépendant et éthique, sans doute le premier pour beaucoup de jeunes. » Singularité basque toujours : on trouve aussi, dans ce tissu de musiques vivantes, les gaztetxe.

Une traduction succincte sur Google nous dit « centre de jeunesse » ; ce qui est bien, mais pas top. Il s’agit plutôt d’un lieu culturel, tenu par une association de jeunes. « Des espèces de squats autogérés (ou semi-autogérés) très actifs au Pays Basque, au nord comme au sud. Enfin, peut-être plus au sud », selon Txomin. À Saint-Jean-de-Luz, il a été fondé en 1991 dans les locaux de l’école Akotze. « Ce sont des lieux culturellement très riches, et énormément de groupes (rock, rap, reggae, métal, …) s’y sont formés et y ont fait leurs premiers concerts. Certains sont même plutôt grands, équipés de studios d’enregistrements, de salles de répétitions. Parfois même subventionnés, au sud plutôt. » Lui-même a pu profiter de ce lieu hybride, qui rassemble les générations et mixe les initiatives musicales. « On a commencé au gaztetxe de Donibane avec le premier groupe dans lequel j’ai joué, Elefunkman, puis avec chacune des formations d’après. On y a fait un nombre incalculable de bringues, c’est vraiment un lieu vivant auquel nous sommes très attachés ici. »

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Le Magnéto, DR

Des lieux, essaimés dans une bonne partie du Pays Basque, sont autant d’îlots de créativité. L’un des plus actifs est à Biarritz et s’appelle Pioche Projects. Lieu de créativité hybride comprenant des espaces pour des artistes en résidence, des galeries ou des événements ponctuels, il est situé dans une ancienne usine et a une « Brooklyn vibe » : loft spacieux, tapis colorés, bien-être. Des « bains de sons » y sont organisés ; à mi-chemin entre méditation, concert et relaxation, le public est plongé dans des vibrations sonores. Cela sonne un peu comme une philosophie new age, mais on imagine que c’est une expérience à faire dans sa vie.

Saint-Jean-de-Paradis-sur-Terre

Ancrés à Saint-Jean-de-Luz et chez sa petite sœur logée de l’autre côté du port, Ciboure, tous ces musiciens ne sauraient à eux seuls résumer une scène multiple et foisonnante. Au compteur de cette ville définitivement trop stylée, on trouve plusieurs autre collectifs ou associations aux contours plus flous. Côté musiques de club, la relève est assurée par SuBmersion – des garçons dans le vent qui joue autant de la pop synthétique, de l’italodisco, de la rave option trance et pas mal de choses obscures des 80’s aux 90’s. Tout ce que l’on aime, en somme.

Côté indépendant encore plus indépendant que les autres, on trouve également Untel – projet musical de Martin, ancien membre de la tribu Moï Moï, échappé en solitaire d’Acid Fortwins. Proche du collectif et label bordelais Scolopendre, sa musique aux relents indus, noise et sombre, résonne tout particulièrement en ces temps où l’on broie du noir en regardant le soleil droit dans les yeux. Une musique que l’on écoute dans Gouille, son émission sur DIA, la nouvelle aventure de la team Moï Moï (encore eux). Une radio locale mais pas que, qui propose du beau et de l’aventureux. Dans une période où la musique en live n’a plus sa place, les ondes de DIA tournent à plein régime en direct de Donibane Lozihune pour pallier au manque de sensations fortes.

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Biarritz en été

« Je rêve de Biarritz en été », nous disait Sébastien Tellier. Nous aussi, surtout quand on pense au collectif Musique d’Apéritif, fleuron festif de la ville.

« On voulait un nom fédérateur » explique Juan Lagarrigue, du collectif. Un nom fédérateur « au sens large. Quelque chose qui résonne comme une belle fête, quel que soit le style musical, le format, le lieu, ou le projet. » Musique live, DJ sets, explorations électroniques, les événements montés par Musique d’Apéritif sont nombreux. C’est qu’ils reflètent la diversité du collectif, composé « de vidéastes, graphistes, menuisiers, web designer, DJs … Tous amoureux de musique. » Un festival psyché à Bordeaux, le feu-rassemblement annuel de « copains, bonnes vibes, surf, fun, rock’n’roll et nuits agitées » SVRF PVNK, des dizaines de concerts et tout autant de DJ sets qui doivent se finir par un petit saut dans l’océan au petit matin, c’est la touche Musique d’Apéritif. On romance un peu la fin, mais vous avez l’idée.

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Musique d’Apéritif, photo par Julien Binch Binet

« Mettre en place des beaux événements, essayer de faire bouger les choses d’un point de vue culturel, faire découvrir des groupes, partager » : le rêve de tout collectif passionné de musiques, passé d’amateur à pro très rapidement. « On peut dire que tout a commencé avec des DJs sets moyens mais rigolos, des lives de garage avec du son médiocre, et qu’au fil des années et de la passion, nous avons mûri. »

Et Biarritz en été alors, c’est comment ? L’offre, la demande, les initiatives, comment l’écosystème culturel vit-il, dans cette ville qui est sensiblement plus grande que ses voisines ? Il est « riche, et ça fait plaisir » affirme Juan. Mais il note tout de même le lot de toute destination de vacances : la vie culturelle à deux vitesses. « On est un peu sur le double tempo des saisons et des creux. » D’où l’idée de proposer des rendez-vous réguliers tout au long de l’année et de ne pas compter seulement sur les festivals et rassemblements estivaux.

De la culture en zone balnéaire

Côté pouvoirs publics, les relations semblent bonnes et cordiales, à Biarritz comme à Saint-Jean-de-Luz : Pierre Laffite, membre de Moï Moï et ex-programmateur de Baleapop, nous confirme qu’ils ont toujours été soutenus par la mairie, « que ce soit financièrement, matériellement, et même moralement, ce qui est probablement le plus important pour un festival « underground » quand il y avait des plaintes ou des pétitions à gérer. » Une sorte de contrat de confiance, basé sur un travail d’échanges avec les habitants. « Nous avons toujours travaillé en bonne intelligence : nous savions d’emblée que sur un festival de ce type, la réception des habitants n’est pas toujours évidente, et nous avons fait un gros travail de médiation et nous écoutions certains retours de la mairie. » Alors, même si la culture reste subjective et que les initiatives peuvent être incomprises – « comme lorsque qu’un artiste a mis des fausses tombes dans le parc, il y a eu des soucis avec la paroisse » – dans l’ensemble, nous dit Pierre, tout s’est bien passé, dan le respect.

Ce qui est en partie dû à deux faits. L’un, c’est que le festival était, lors des premières éditions, domicilié à Guéthary puis Bidart pour les premières éditions : « c’est la nouvelle municipalité qui était venue nous chercher pour continuer Baleapop à Saint-Jean-de-Luz. Nous avons pu donner nos conditions et exigences pour venir et, les années passant, elle n’a jamais cherché à toucher à la direction artistique et l’orientation générale du festival. Il y a bien sûr eu des discussions, sur les horaires, les lieux et certains problèmes qui survenaient, mais il n’y en a eu que très peu, et toujours des échanges constructifs. »

L’autre, et le plus symbolique, c’est que tous les membres de l’association derrière le festival sont des locaux, investis tout au long de l’année « à la vie de la cité. Nous ne faisons pas un event et puis nous repartons. Nous sommes actifs sur notre territoire, que ce soit dans nos boulots, notre vie citoyenne ou évidemment avec le collectif. » Un gage d’ancrage, de reconnaissance envers un territoire qu’ils habitent et investissent.

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Usopop – Patxi & Joanes

Prendre la montagne

Il en est un, de rassemblement, loin des plages et au sommet des montagnes. Un festival qui, comme son double océanique Baleapop, a tiré sa révérence l’été dernier. Usopop, 10 éditions et puis s’en va. Pour les linguistes, « balea » signifie baleine et « uso », palombe : deux noms en forme de clin d’œil, un miroir reflétant deux parties du territoire basque. L’océan et la montagne. Le festival, plus confidentiel que son double, était caché dans les montagnes au-dessus de Sare, tout juste à la frontière franco-espagnole. Folk, pop, rock : Usopop est moins porté sur les musiques électroniques mais tout aussi engagé, excitant et électrique.

Comment presque toujours dans ces aventures, c’est « à la base l’envie d’une bande de copains d’organiser une soirée » nous raconte Patxi Dutournier, cofondateur du festival. Une soirée, oui, pas n’importe laquelle et pas n’importe où : « une soirée à l’esthétique particulière, plutôt autour des musiques dites indépendantes, dans un décor naturel de notre village. On est tous principalement issus de la ruralité et il fallait souvent se tourner vers les grands centres urbains pour avoir accès à l’offre culturelle qui nous attirait. À côté de ça, on voyait bien que de ce côté-ci du Pays Basque, il y avait tout un tas d’artistes super intéressants, cherchant toujours à innover. Mais la possibilité ici de se produire en live était assez réduite dès lors qu’on sortait des circuits habituels. »

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Usopop

Le déclic se fait en tombant sur le documentaire Heima sur le groupe islandais Sigur Ros, qui « raconte le retour au pays du groupe après avoir atteint une renommée internationale et qui décide d’organiser une tournée surprise dans différents villages de l’île. » Et comme toujours dans ces situations-là, on se trouve dix éditions plus tard avec un label de créé. D’ailleurs nos oreilles nous disent qu’il se prépare un petit quelque chose, fin novembre. Son nom, le festival : « Mapa Galduak, sur un format vraiment différent d’Usopop mais bien sûr avec les ingrédients qui caractérisent son aventure. »

Comment fait-on pour monter une structure, un festival qui s’étale sur plusieurs jours, un label, avec si peu ? Patxi cite lui aussi les gaztetxe, lieux formateurs et autogérés de la région. Mais aussi le festival EHZ, événement créé hors des circuits institutionnels. « Partir de zéro, créer un réseau pour mener à bien un projet on sait faire ! Et ça tient certainement aussi à la sociologie du Pays basque », c’est-à-dire, des centres urbains proches les uns des autres – Bayonne, Biarritz et San Sébastien ne sont qu’à une trentaine de kilomètres les uns des autres – et « au milieu, toute une flopée de villages avec leurs initiatives culturelles. Ça créé localement des mini-réseaux avec l’avantage de pouvoir facilement se connecter entre eux, mener des projets communs. Du coup, quand une bonne idée surgit, une envie commune, on a rapidement la possibilité de créer une tribu. Créer quelque chose ensemble. »

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Alors, que retenir quand on tente de résumer, figer même, les musiques actuelles et aventureuses au Pays Basque dans un instantané ? « Tellement de choses à dire … » Peio toujours : « si on faisait une photographie du panorama musical actuel, je pense qu’elle serait à la fois hyper colorée et complètement floue. » Une situation floue qui ne veut pas du tout dire que les choses sont au point mort, au contraire. Malgré l’arrêt de deux festivals étendards de la région, « les projets fleurissent de toutes parts et font se croiser les acteurs de la scène du pays, c’est un mouvement continu d’inter-échanges, un gros gang bang quoi. »

Un mélange qui porte aussi sur un aspect primordial : les traditions. À l’ouverture de la dernière édition du Baleapop, Panda Valium (Mäirü à présent), a introduit en live un instrument régional, la txalaparta. Traduit succinctement, il signifie « une pluie intense », et c’est exactement l’image que l’on a eu en l’écoutant pour la première fois. Une pluie de notes jouées sur un grand xylophone, à l’aide de bout de bois qui tapent sur des planches elles-aussi en bois. « Aujourd’hui les txalapartari utilisent plein de matériaux différents – pierre, métal… et même glace ! » C’est un instrument ancien, ancestral, qui servait à communiquer entre les vallées il y a plusieurs siècles. Il a été sauvé de l’oubli in extremis dans les années 60. « J’ai toujours été fasciné par cet instrument, nous raconte Txomin. C’est assez impressionnant à voir en live techniquement déjà mais surtout musicalement parlant. C’est une communication qui se fait entre les deux joueurs par des questions et des réponses. »

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Musique d’Apéritif, photo par Yves Fraweel

Aujourd’hui, les musiciens et artistes s’en emparent et incluent des partitions pour txalapartari dans des compositions électroniques. Peio précise : « il y a quelques années, on aurait difficilement imaginé un projet avec des musicien·ne·s issus à la fois des musiques traditionnelles, des musiques actuelles et des musiques expérimentales. » Comme un retour aux fondamentaux, aux traditions… le tout à une époque où un immense savoir est accessible immédiatement d’abord, mais aussi par une génération qui vise un mode de vie plus connecté à l’environnement, en quelque sorte. Sans verser dans une image naïve de retour à la terre, il va sans dire que ces questions traversent plus nos habitudes aujourd’hui qu’il y a dix ans. « J’ai l’impression que c’est un phénomène global. On fait partie d’une génération qui est à cheval entre l’expérimentation et l’affirmation d’une identité propre. Le patrimoine culturel d’Euskal Herri (Pays Basque) est richissime entre les chants, les danses et les musiques traditionnelles, et c’est naturel de vouloir le perpétuer, le diffuser et le transmettre pour le voir aussi évoluer. C’est notre langue qui nous définit en tant que tel et et c’est une fierté de la partager. »

On n’aurait su mieux résumer le tout. Un dernier mot ? « Musu eta ikusi arte ». L’outil de traduction de Google ne nous propose qu’un « embrasse et te vois ». On prend tout de même.

Bonus

Comme ce sont des gens merveilleux, Peio nous offre une playlist subjective « de trucs du coin que j’ai bien kiffé dernièrement ». Bonne écoute :

Lumi, Orbel, Ekhi Lambert, Paxkal Irigoyen eta Kontsumo Orkestra, Kaskezur, Kuma no Motor, Pelax, Willis Drummond, Botibol, Bilau, Diabolo Kiwi, Unama, Melenas, Jupiter Jon eta Amaren Alabak et Oihaneko Zühainetan.

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