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Delicieuse Records & Bakermat, retour sur un buzz

C’est l’histoire d’un petit blog qui déniche la perle rare. Quand Délicieuse Records découvre Bakermat et son Vandaag, le collectif n’imaginait sans doute pas (à moins d’être sacrément mégalo) voir le titre exploser les stats pour atteindre aujourd’hui 1,7 millions de vues sur YouTube avant d’être développé par de plus grosses écuries. Que faire d’un tel succès ? Comment l’utiliser au mieux pour servir un projet ? Que maîtrise-t-on vraiment ? Trois questions, parmi d’autres, posées à Matthieu et Gautier de Délicieuse Records. Et en ce qui concerne Bakermat, on le croisera dès ce week-end au Festival Panoramas.

Quelques mots sur Délicieuse Musique ?

Pour faire court, on est un collectif de très bons amis, tous érudits de musique. Nous avons tous des influences différentes et nous avons tous nos « genres » de prédilections. On a cependant ces derniers temps une passion commune pour la deep house et la minimal lounge. Avec l’arrivée des beaux jours, nos humeurs changent et les morceaux que nous publions sur Délicieuse Musique accompagnent en général l’humeur et l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons en fonction de facteurs extérieurs.

Passons à la découverte de Bakermat (photo). Quand on tombe sur ‘Vandaag’, on se dit « ça, c’est un tube » ?

Je ne suis pas vraiment « tombé » sur Vandaag puisque c’est un morceau que Lodewijk nous a envoyé comme démo en vue de la sortie de son EP sur Délicieuse Records. Quand on écoute ce morceau, ce qui est sur, c’est qu’il y a la patte Bakermat. La même qui nous a amenée à le contacter et qui nous a filé le smile quand on écoutait pour la première fois Zomer. En gros, on ne s’est pas dit que « Vandaag » était un tube, loin de la. Mais seulement que le morceau avait clairement le profil d’un son adéquat pour l’été : légèreté, bonne humeur et accessible à tous.

Comment ça se vit un son qui monte à 1 million de vues sur YouTube ?

Je dirais qu’on est plus hallucinés qu’autre chose, car comme je le disais, on ne s’y attendait pas, même si on croyait au potentiel du morceau. Mais ce que nous aimons n’est pas forcément synonyme d’1 million de vues sur YouTube. Personnellement, ce qui émane d’un tel succès, c’est plutôt un tas de questions auxquelles j’essaie de trouver des réponses.

Qu’en avez vous tiré ? Quelques regrets ?

Nous en avons tiré avant tout une très belle expérience dans le sens où ça nous a permis d’être confronté véritablement au business de la musique et aux acteurs majeurs de celle-ci. Cette expérience nous a donc clairement formée à ce niveau là. Au niveau des regrets, je pense que nous n’avons pas à en avoir, tout ce qu’il s’est passé pour nous c’est que du bonus et du plaisir donc on est ravis quoi qu’il arrive.

Y-a-t-il eu un gros retour en visibilité pour le blog ?

C’est une question que je me pose encore. Je pense que oui, évidemment. Mais c’est difficilement quantifiable.

Quels projets ce succès vous a-t-il permis de développer ?

Ce projet nous a permis de financer le développement de nos futurs EPs et de réaliser de multiples choses. Mais on ne veut pas en dire tant que ça. Toujours est-il que le meilleur reste à venir.

Vous avez travaillé avec d’autres artistes. Il se rapprochent de Bakermat ?

Pas toujours. Toujours est-il qu’on ne travaille pas avec des artistes en espérant faire le même « buzz » qu’avec Bakermat. On travaille avec des musiciens que nous aimons avant tout. Donc on ne réfléchit pas vraiment comme ça.  Le principal critère étant que ce soit quelque chose qui sonne « nouveau » à nos oreilles et qui relève d’une véritable démarche créative et artistique.

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