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Cinq raisons de filer aux 20 ans des Rockomotives

Vingtième pige pour le festival vendômois, et toujours pas de coup de vieux

Pour la quatrième année consécutive, notre pèlerinage festivalier nous emmène à Vendôme, dans le plus petit des grands festivals, les Rockomotives. Olivier Mellano, qui a préfacé le petit livret de cette 20e édition, a écrit cette phrase. « Il y a ceux qui servent l’interchangeable soupe réchauffée, enflant comme des baudruches sponsorisées à mesure que l’ambition artistique perd du terrain, et ceux qui n’ont pas oublié les raisons pour lesquelles ils ont décidé un jour de partager leurs frissons ». C’est sans doute l’une des raisons qui nous poussent à aller là-bas. Mais pas que. En voici cinq autres pour cette vingtième.

Chokebore. Un monument post-grunge revenu sur scène en 2010, qui s’invite à ce bel anniversaire au cœur d’une soirée de feu, vendredi au Minotaure. Faire des Hawaïens le simple groupe préféré de Kurt Cobain serait au mieux réducteur, au pire une sacrée injustice. Malgré un paquet de rebondissements et une trajectoire en point virgule, Troy Von Blathazar et ses acolytes ont su résister tant bien que mal à l’épreuve du temps. En vingt ans, six albums sous tension noise, déchirants, et surtout marqués par les complaintes vocales d’un Troy Von Baltazhar qui s’est offert de belles échappées solo ces derniers temps.

Diabologum. L’événement des Rockomotives, le groupe (photo) qui fait frétiller toute une génération. Pour tout vous avouer, on est un peu passé à côté de ce succès fulgurant des Toulousains, qui aura duré, dans les bacs, seulement quatre petites années (de 1993 à 1997). Treize ans plus tard, après une courte apparition à Poitiers en juin (où, dit-on, les gens ont pleuré), Diabologum offre aux Rockos son unique concert de reformation. Cinquante minutes au Minotaure, samedi soir…

Q-Bert & Muggs. Après DJ Krush l’année dernière, les Rockomotives convient deux monstres sacrés des platines pour la 20e. Q-Bert, tout d’abord. Le petit homme à la casquette est tout simplement l’un des meilleurs scratcheurs au monde. Au début des années 90, il a été mis à la porte des concours DMC par la fédération, qui en avait marre de le voir rafler tous les prix, même lorsqu’il scratchait avec les coudes ou de dos. A Vendôme, il retrouvera son pote Muggs, producteur de Cypress Hill, rien que ça. Le choc des titans.

Le filon tourangeau. Coup de bol pour les Rockomotives : la ville voisine compte quelques pépites, que le festival présente chaque année avec un temps d’avance. L’année dernière, Boogers et Piano Chat jouaient à Vendôme. Cette année, la délicate Mesparrow et les Fox Heads représenteront les espoirs d’Indre-et-Loire. Du lourd, on vous l’assure.

Le filon caennais. Coup de bol pour les Rockomotives : la ville pas du tout voisine compte quelques pépites, et les Rockos semblent avoir quelques amis sur place. Il y a donc eu Peter Digital Orchestra ou Gablé sont déjà passés par là. Place cette année aux Jesus Christ Fashion Barbe et leur « folk’n’roll », plus électriques que leurs aînés qui avaient joué avec une chorale l’année dernière.

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