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Un quart d’heure de postcore et de belles images de nature n’a jamais fait de mal à personne

Projet O est un collectif d’artistes. À l’intérieur, on y trouve différents saltimbanques allant des vidéastes à des intenses musiciens de postcore en passant par des auteurs, des graphistes et des techniciens. Une vraie salle des machines en ébullition qui veut revenir à l’organique tout en faisant abstraction du réel. Pari ambitieux expliqué ici en mots qui ne veulent pas dire grand chose, ou en tout cas qui ne nous avancent pas beaucoup. Pour comprendre ce que proposent vraiment les architectes du Projet O, on est allés leur demander, technique flemmarde du journalisme musical 3.0 pour moins se casser le cul. Elle est belle, la France.

L’entité gauloise nous raconte ici à la première personne ses intentions musicales, justifie le lieu de tournage et de prise de son, pour que vous soyez immergés dans ses sables mouvants. Mais d’abord, le création vidéo de « Sun ».

Pour la musique

« Le sample du début est le sample d’un grand joueur de lutte, Omar Bachir, qu’on a pitché. J’ai toujours été attiré par ces sonorités, basse en continu, quarts de tons, faire le lien entre Orient/Occident musicalement et culturellement.

Sonorités qui viennent te chercher à l’intérieur du bide qu’on peut retrouver dans le flamenco, les chants corses, la musique méditerranéenne en général et meme en Asie. Un clin d’œil donc et un hommage à toutes ces influences.

Le morceau fut composé essentiellement de séances d’improvisations enregistrées au dictaphone. Faire le tri, garder les meilleures idées et monter le morceau comme ça. Quand on joue le morceau rien n’est fixe. Il peut être différent à chaque fois. On a évidemment des « check-points » pour se repérer mais on laisse une grosse part d’impro quoi qu’il en soit. Je tenais à garder cette manière de procéder car je crois vraiment qu’il peut se manifester de très belles choses quand on est dans l’instant, les accidents, les moments de grâce où tout s’imbrique pour ne faire qu’un, le laisser aller.. »

Pour le lieu

« On cherchait un endroit pour enregistrer le son. Le plein air nous est venu assez naturellement. On a trouvé ce lac et le spot était tellement beau qu’on s’est dit que ça valait le coup de tourner tout ça. Projet O était né.

Le choix de la nature est je pense une envie de retoucher aux choses essentielles qu’on perd un peu de vue avec nos vies à 4000 à l’heure, de prendre le temps, de réapprendre à ouvrir ses yeux et son cœur à toutes ces belles choses qui nous entourent et qui font partie de nous. On n’en a tous besoin je pense. »

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