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Tim Presley, l’air plaintif

Sous son projet White Fence créé à l’aube des années 2010, Tim Presley s’éclate. Le beau californien a beau vous faire croire qu’il se plaint dans ses chansons, c’est en réalité un grand joueur. Après six disques plutôt très bons, plus un en collaboration avec Ty Segall, et un autre avec Cate Le Bon, il a décidé de se produire sous son vrai nom sur The WiNK, disque à paraître le 16 septembre chez Drag City. N’ayez pas peur, il ne sera pas seul, Cate Le Bon ne sera jamais pas très loin (juste derrière la vitre, au fond à gauche, à côté de la grosse machine avec plein de boutons) car elle s’est occupée de la production de l’album. Si vous remontez le fil d’Ariane du single en écoute « Clue », vous trouverez des codes lo-fi évidents et une dégaine de gentil punk à col remonté. Vous l’avez ? Ah, vous voyez quand vous voulez.

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