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The Shins prendrait bien une tasse de lo-fi brûlant et bien sucré

Fini l’époque Garden State où Zach Braff découvrait avec effarement l’innocence de Nathalie Portman en même temps que ce tube : « New Slang« , hymne pop dont il serait bien difficile de se remettre. Surtout si, comme nous, vous avez de sérieuses accointances avec les larmes non contrôlées. On notera également dans le même film, même album, même époque le plus rythmé mais tout aussi réussi « Caring Is Creepy ».

Depuis, un premier album Oh, Inverted Word sorti en 2001 contenant la dose de tubes (dont ceux pré-cités), The Shins a sorti trois albums en 2003, 2006 et 2012 et squatte désormais les top de fin d’année.

Rebelote en 2016 avec un petit changement à l’image du premier single mis en ligne. Le groupe de James Mercer (photo en une) garde le format d’une chanson pop qui l’a fait connaître mais en appuyant comme des forcenés sur le lo-fi et les délires psyché. Yes, indeed, vous l’avez compris, c’est à la mode en ce moment de se la jouer Jacco Gardner ou Temples. Et ça rapporte.

Si on peut s’attrister du lissage attendu (ou déjà opéré) du garage pop et d’une partie de la scène indie, on ne peut que constater qu’au moins, et bien The Shins a de la voix. Contrairement à une tapée de groupes qui se lancent là-dedans « parce que c’est ça qui marche », la formation n’a pas besoin de ses pédales d’effets pour masquer un manque de talent ou un cynisme un peu trop visible… Non, The Shins reste The Shins. Meilleure fin d’article ever.

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