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Salut c’est Batuk on vient tout casser

Avec un premier disque très solide et une réputation déjà faite, la formation sud-africaine est arrivée comme un boulet de canon dans le jeu de scènes. On en parle pour la première fois et pourtant, on a l’impression de les avoir toujours connus.

Il y a quelque chose de perturbant avec Batuk. Le quatuor sud-africain aligne les tubes comme il respire mais réussit habilement à éviter un à un les pièges adolescents. Pourtant il n’a pas peur d’aller dans le trop plein ou la surbrillance, il avance tête dans le guidon et parle à tue-tête, à tort et à travers. À un moment où la house afro est devenue la nouvelle norme pour casser les dancefloors en deux, il s’agit d’y regarder à deux fois avant de se donner corps et âme, dans un amas de groupes plus ou moins digestes. Pas avec Batuk.

Sur scène, Batuk arbore des maquillages claniques, des parures villageoises. Le groupe est mené par la chanteuse, productrice et performeuse Nandi Ndlovu, le génial producteur house Aero Manyelo (Dixon et Damian Lazarius jouent son track « Mookie » depuis belle lurette), l’artiste et directrice de théâtre Carla Fonseca, et l’un des cadors de la musique électronique sud-africaine, Spoek Mathambo. On est tombés amoureux pour un tas de raisons ayant lien avec la liberté de mouvement et l’attitude fière de sa chanteuse, pour les productions fines, pour le message fort et festif.

Batuk a sorti l’album Kasi Royalty en avril dernier.  Voici deux de ses titres clippés « Deep Ocean Deep » et « Move! ». Ce serait trop bête de s’en passer.

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