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La Playlist indie #9 (juillet 2016)

Chaque mois, on vous propose de découvrir quelques morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.

AJJ – Goodbye, Oh Goodbye

Adeptes de l’ironie et du second degré, à l’image de leur ancien patronyme (Andrew Jackson Jihad), le quatuor américain de folk punk revient cet été avec un album : The Bible 2. Le tout avec un clip digne de OK Go.

Surma – Maasai

La Portugaise, multi-instrumentiste à l’electro pop sombre et envoûtante, n’a pour le moment sorti aucun album, ni même d’EP. Mais ce premier titre disponible augure de très belles choses.

PWR BTTM – Projection

Le mariage parfait entre le trash et le kitch, le tout dans un univers définitivement queer. Si vous désirez en parler à vos amis, prononcez Power Bottom, une référence tout à fait sexuelle et tout à fait à l’image du groupe.

Trampolene – The Gangway

Du bon rock romanesque et nostalgique comme le royaume d’Albion en a le secret. Ce n’est pas un hasard si la bande de Jack Jones côtoie depuis quelques temps Carl Barat et Peter Doherty et que le dernier titre de l’EP s’intitule « To Be A Libertine ».

Kid Simius – Don Juan Enterprise feat. L.O.U.

Antonio García Soler est le produit de son équipe : producteur electro touchant aussi bien aux rythmes latino qu’au dubstep et au hip-hop, il s’est ainsi retrouvé sur le devant de la scène grâce à son travail avec la star du rap allemand : Marteria. Une certaine idée de l’Europe. 

Blaudzun – Jupiter

Après plusieurs années au service d’autres musiciens, Johannes Sigmond s’est lancé en 2007 dans une carrière solo, sous le nom en hommage à un ancien coureur cycliste danois. Pas étonnant si le Tour de France fit appel à lui en 2015 pour composer la BO de l’événement, qui partait cette année-là des Pays-Bas.

Julia Holter – Sea Calls Me Home

Julia Holter se définit avant toute chose comme auteure. Ses textes sont écrits comme des poèmes, tournant principalement autour de la mythologie grecque. Ce n’est qu’une fois finalisés qu’ils se déclinent (ou pas) en musique.

Cymbals Eat Guitars – 4th of July, Philadelphia

Initialement formé par deux amis de lycée, ce groupe à géométrie variable, affiche ses références : Pavement, le Velvet (à l’origine du nom du groupe) ou encore les Flaming Lips. Le cinquième album du groupe, dont est issu ce titre, sortira en septembre. 

Yuck – Southern Skies

Formé à Londres en 2009 par deux anciens membres de Cajun Dance Party, épaulés par une japonaise et un Américain, Yuck produit une douce pop mélancolique.

Keaton Henson – Alright

Fragile et tourmentée, la force de la musique de Keaton Henson se trouve dans ses failles, profondes et sombres. Anxieux et complexé, l’Anglais sort très peu de chez lui, au point de ne quasiment jamais faire de concert. Ce qui n’empêche pas le gratin de la musique de se rendre chez lui : Band Of Horses, The Raveonettes, Alberta Cross et même Pearl Jam.

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