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La Playlist indie #33 (avril 2019)

Chaque mois, nous vous proposons de découvrir quelques morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists. Et ce mois-ci, on vous fait une spéciale outre-Rhin avec des artistes germaniques et/ou vivants en Allemagne.

Lali Puna – The Bucket

Le quatuor allemand formé autour de la chanteuse et compositrice sud coréenne Valerie Trebeljahr compte déjà cinq albums et fête cette année 20 ans d’une carrière discrète mais ultra exigeante artistiquement. Une histoire notamment marquée par le départ du cofondateur du groupe, Markus Acher, chanteur de The Notwist. C’est ce qui a permis à Lali Puna de trouver une nouvelle voix (et une nouvelle voie) sur ce cinquième et dernier album.

Die Wilde Jagd – 2000 Elefanten

La Chasse sauvage, nom à dormir dehors du groupe du berlinois Sebastian Lee Philipp’s, est une véritable chasse à la facilité musicale, aux produits lisses et trop évidents. La musique de Die Wilde Jagd puise autant dans le krautrock que dans l’eurodance, dans une transe musicale totalement déconcertante mais ô combien salvatrice.

Sophia Kennedy – Being Special

C’est indiscutablement de la pop. Mais c’est aussi un peu plus que ça. La jeune américaine, vivant désormais à Hambourg, teinte son premier album de sonorités Rnb et d’une voix parfois crooneuse. Piano et violoncelles se mêlent aux arrangement electro d’une artiste qui, dès ses premières compositions, a su trouver son propre style dans un tourbillon de références passées.

Bayuk – Old June

Il y a très peu d’infos sur ce jeune artiste berlinois de 26 ans ayant sorti son premier album, Rage Tapes, il y a quelques mois. Profondément mélancolique, l’indie folk de Bayuk ne révolutionne rien mais semble pourtant étonnamment fraîche et douce à nos oreilles.

Acht Eimer Hühnerherzen – Mittelmaß

Groupe berlinois du quartier de Kreusberg, le trio affirme jouer du « nylon punk » et s’adresse aux dépressifs, aux alcooliques, aux parents isolés et aux personnes souffrants d’allergies. La formation assume sa cacophonie musicale… et verbale. Un joyeux bordel loin d’être des plus consensuels.

AnnenMayKantereit – Neues Zimmer

Faire la moitié d’une chanson avec deux notes de piano et du chanté quasi parlé, c’est quelque peu osé mais cela montre le culot du groupe d’indie rock de Cologne AnnenMayKantereit. Le crew est pourtant loin d’être confidentiel en Allemagne (avec ses 400 000 fans Facebook) mais n’a malheureusement pas encore réussi à traverser notre frontière

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