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Il était une fois au Pete The Monkey

Comme une odeur de conte. Terrain de jeu de notre week-end juillettiste, Pete The Monkey est niché au fond de la charmante cité balnéaire de Saint-Aubin-sur-Mer dont la particularité est d’être peuplée d’une variété de maisons tout à fait remarquables et de bovins gras et heureux. Pour une belle entrée en matière, on vous conseille donc de déambuler doucement de la plage jusqu’au site du festival, en contemplant ces œuvres d’architecturales imaginatives et poétiques et ces vaches broutant paisiblement. Pour le reste, suivez nous.

Une fois s’être imaginé tous les bienfaits d’une existence normande, on accède au festival par un long chemin au milieu d’un pré verdoyant pour entrer dans un monde à part et enchanté. Les étendards bigarrés qui claquent au vent, les tipis, les structures étranges intégrées à l’environnement, les vagues de pages volées et volantes coincées entre les arbres… Dans cette composition harmonieuse de différents univers, on s’y sent comme dans un conte. Le gigantesque ouistiti en bois qui orne l’entrée nous rappelle aussi l’oeuvre de bienfaisance à laquelle nous participons : la création de la plus grande réserve naturelle de singes de Bolivie.

A partir de là on peut lâcher les gorilles pour la bonne cause, les activités sont nombreuses et on ne s’en prive pas : mariage à la mode anglaise du 19ème siècle, karaoké dans une piscine à boules sous une inédite poule à facette, atelier de fabrique de masques en bouts d’araignées de mer, défilés de dames-hérons flamboyantes… Les stands sont innombrables pour un si petit festival et l’aventure s’achève autour d’un grand feu où l’on se raconte des histoires avant le coucher.

Pete

Pardon, à force de déambuler dans ce décor enchanté, on en oublierait presque la musique qui flotte dans l’air comme la magie des contes tant elle s’intègre au merveilleux du décor.

Magiciens, musiciens

Les programmateurs de Pete The Monkey ont, comme à leur habitude, su joliment composer entre des groupes installés et plus émergents… Mokoomba du Zimbabwe nous ont bougé avec leur musique afro-fusion et leur superbe énergie. Fishbach, en véritable bête de scène, a dévoré sous nos yeux ébahis l’atmosphère et rempli la scène à elle toute seule, quand Macadam Crocodile nous a sorti un groove ensorcelant so old school. De son côté, Miel de Montage a chanté l’amour pour son (pro)chien sans complexe et on a aimé ça (parce que c’est important), tandis que Chaton aux cheveux longs et soyeux a émis ses miaulements autotunés qui ont sonné de manière étrangement agréable à nos oreilles.

Romare

Les invités mystères, Parcels, se sont aussi révélés de gros musiciens pop bien désaltérants dans cette canicule normande. Leur improvisation sur le « on est en finale » d’un public bienheureux mais pas encore champion du monde restera dans les mémoires saint-aubinoises. La bonne surprise de Johan Papa Constantino, sorte Hermane Dune avec un kick et des délires psychédéliques est aussi à signaler. On n’oublie enfin pas également l’infatigable Camion Bazar qui semble croiser notre route à chacune de nos sorties et qui garde bien au chaud l’ambiance entre deux scènes, tout comme les gros clients Romare, Jacques et Salut C’est Cool qui ont épuisé nos ultimes énergies de ces trois jours à coup de gros sons parfaitement adaptés à notre corps demandant.

Camion

Vaches heureuses, festivaliers comblés

On se souviendra de ces troupeau de vaches plantureuses qui broutaient sur les pentes douces et verdoyantes des collines environnantes. N’est-ce pas le paysage le plus paisible qui soit ? La bulle enchantée de Pete The Monkey s’y niche parfaitement et se traverse comme un conte musical où tous les détails comptent. Le festivalier est particulièrement choyé et il lui restera certainement un arrière-goût de poésie au fond de la bouche.

Crédits photos : Damien Guillaume

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