Une jeune bande de Paris rend hommage au rock psychédélique des années 60 en se cachant derrière le nom d’une variété médicinale de cannabis. Après un premier EP savamment réussi, Butterscotch Hawaiian remboîte le pas et va sortir un second disque qui va respirer à coup sûr l’encens népalais et les fleurs d’hibiscus.
Avec l’anniversaire de mai 68 qui approche à grands pas, les années 60 n’ont jamais autant eu le vent en poupe dans l’actualité. Mais Butterscotch Hawaiian n’a pas attendu que les médias ne commencent à s’intéresser à ce sujet pour célébrer cette décennie ondulatoire et son esthétisme qui a profondément marqué son époque ; et dont l’héritage demeure encore 50 ans plus tard. Preuve en est, les couronnes de fleur n’ont jamais été aussi présentes en festival que ces dernières années. 2018 sera donc l’année de l’hibiscus, fleur typiquement hawaïenne qui s’arbore aussi bien en collier qu’en chemise. Mais n’en fumez pas s’il vous plaît.
Depuis la création du groupe en 2014, qui a vu de nouveaux membres s’intégrer au fur et à mesure de son existence, la jeune bande a foulé pas mal de scènes parisiennes et a partagé l’affiche avec des groupes de leur veine ; comme The Holydrug Couple, le rescapé du Brian Jonestown Massacre Matt Hollywood & The Bad Feelings ou encore les Blondi’s Salvation. Et rares sont les groupes à jouer du sitar de nos jours, Elephant Stone n’a qu’à bien se tenir.
Un premier titre de leur prochain EP (sobrement intitulé Butterscotch Hawaiian) a été dévoilé, et on vous invite à vous (re)plonger dans leur premier disque Cosmic Dust pour avoir un aperçu des plus exhaustifs sur leur musique ; car un seul morceau ne serait pas assez représentatif. Mais vous pouvez également faire les deux si ça vous chante.
La release-party de leur deuxième EP se fera au Hasard Ludique le 6 avril, accompagné des Rennais de Madcaps et de Moonsters.
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