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Chères Charrues, voici nos 20 souvenirs chez vous

20 ans, 20 souvenirs. Et on ne parle même pas de bières chaudes ni du camping.

Trouver vingt souvenirs en treize éditions vécues et les coucher sur le papier. Voici le petit défi qu’on s’est lancés, à trois jours de l’ouverture des vingt ans des Vieilles Charrues. Dès jeudi, notre équipe rallie Carhaix et met en place sa web-TV pour cet événement qui ne sera forcément pas comme les autres. Putain, vingt ans… Voici donc quelques images qui sont restées imprimées dans nos crânes. Et en bonus, ceux de quelques artistes que nous avons rencontrés et qui se sont exprimés.

> 2010. Muse contre les éléments. Pluie battante et inquiétude en backstage. Joueront, joueront pas ? Matthew Bellamy prouve encore qu’il est un immense showman, arrive en combinaison plastique cosmonaute, et décoche le riff de Plug in Baby. Imparable.

> 2009. Francis Cabrel. Comme le public Charrues les aime : inter-générationnel et émouvant.

> 2009. La furie 2ManyDj’s. En remplacement de Lilly Allen sur la grande scène Glenmor, les Belges changent nos plans et font de Carhaix un gigantesque dancefloor.

> 2007, 19h. La techno de Tëkel bastonne sur Grall. Une mamie au taquet nous sert une Coreff fraîche et tape la discute. Elle dit écouter très souvent Laurent Garnier « à fond » dans son salon. Et apprécier particulièrement son titre « Crispy Bacon ». Diantre.

> 2007, un peu plus tard. Justice qui se mange sans doute l’un des plus gros bides de sa tournée, sous la pluie, devant une foule quasi-statique. Drôle.

> 2005. Bar 8 vs Laurent Garnier. Clôture du festival par le papa de la techno française. Priés de quitter les lieux, quelques festivaliers se tapent alors un coup de folie collectif et commencent à démonter l’emblématique bar 8, à sec. Plusieurs minutes plus tard, Laurent Garnier les prend par surprise et réussit à les éloigner du bar. Sa recette ? Envoyer Smells Like Tine Spirit, brut de caisse.

> 2005. L’ovni Nosfell. Le dénommé ‘grand public’, qui ne court pas frénétiquement dans les salles de concerts tout au long de l’année, découvre Nosfell, artiste hybride sorti de nulle part. Une belle évasion.

> 2005. Plateau ‘scène belge’ avec Hollywood Porn Stars, Ginzhu, Sold Out et An Pierle. Le public réserve un accueil dingue au quatre groupes. Un souvenir énorme.

> 2003. La prog de la scène Grall offre une carte blanche à Jarring Effects et à Ninja Tune. Bim. A l’époque, on ne scotchait pas encore sur l’électro. Dommage, on a raté Hextatic, Ez3kiel, Coldcut, Amon Tobin, The Herbaliser, DJ Vadim, Cinematic Orchestra, DJ Food & co.

> 2003. Michael Stipe, leader de R.E.M qui trouve le moyen de lire son prompteur sur Losing my religion.

> 2002. Le son incroyable du concert de The Cure. On aurait entendu une mouche se poser sur la cymbale.

> 2002. Hocus Pocus remporte le tremplin Jeunes Charrues grâce à sa fraicheur. 20syl dévoile son charisme. La suite, on la connaît.

> 2002. Iggy Pop tord le cou aux idées reçues. On peut se défoncer toute sa vie et péter la forme à 60 piges. Mieux : si la dope ne vous fait plus rien, optez pour la solution d’Iggy, qui cette année là s’est enfermé dans sa loge avec des très gros pétards (ceux qui explosent) et a tout fait péter avant de monter sur scène. Rock.

> 2001. Les dix ans. On retient trois choses : la foule indomptable sur Tostaky, un grand monsieur Nougaro avec des noeuds dans la gorge et un Manu Chao qui restera sans doute celui à avoir attiré le plus de monde sur le site. Jusque devant la deuxième scène, la foule danse. Incroyable. Ah oui, le gars a aussi joué dans un bar de Carhaix, « Le Pourquoi pas », quasi incognito.

> 2000. Les Finistériens de Mass Hysteria jouent sur Kerouac. Le concert bouclé, un type de petite taille sort de la foule et exhibe son T-Shirt blanc barré d’une immense trace de chaussure boueuse. La joie du pogo. On n’a jamais retrouvé le yéti qui chaussait du 53.

> 2000. Joan Baez fait asseoir tout le monde. Les quelques ivrognes qui dansent debout se font conspuer. Quelques « peace & love » de la grande dame, et Carhaix mérite enfin son surnom de Wood’soc ».

> 1999. En France, on est euphoriques grâce à deux coups de tête d’un chauve. A Carhaix aussi, on se sent pousser des ailes : le festival dure six jours... Et repasse à trois jours dès l’année suivante.

> 1999. Pour son premier passage à Carhaix, Ben Harper (photo) se pointe sur scène avec un Gwen’ha du sur les épaules. Un peu démago ? En tout cas l’image est restée, et depuis, l’Américain clame partout que Carhaix est le meilleur festival du monde.

> 1997. A l’époque, les Vieilles Charrues ont encore lieu sur la place centrale du bourg. L’un des derniers concerts sur les pavés, avant de migrer à Kerampuilh, sera celui de James Brown. On imagine le carton qu’il aurait pu faire devant 60.000 personnes..

Best-of annulations. Une avalanche. Avec des excuses plus ou moins bonnes : le batteur de Travis qui manque de se tuer dans une piscine, Lilly Allen pas au courant, Morcheeba qui filent tourner un clip. A noter qu’en 2005, David Bowie qui annule, et le festival qui le remplace à l’arrache par trois groupes : Texas, The Coral, et Divine Comedy.

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