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Bikini Machine se met au trafic de stup’, version mexicaine

Dix ans que les Rennais de Bikini Machine écument l’Hexagone. Dix ans qu’on se dit que des groupes électro-rock aux références sixties aussi bien digérées, on n’en croise pas à chaque coin de rue. Alors quand la bande fan du Dr Goldfoot s’est penchée sur un projet de ciné-concert assez original, on s’est dit que ça valait bien une petite interview.

Le ciné-concert, c’était une idée qui vous trottait dans la tête depuis longtemps ?
On y pensait depuis quelques temps, l’occasion s’est présentée avec l’année du Mexique en France. On nous a soufflé l’ idée que nos guitares surfs s’accorderaient à merveille avec un film d’action mexicain. On s’est vite tournés vers Robert Rodriguez. Au départ, on s’était fixés sur « Une nuit en enfer » et c’est finalement « Desperado » qui a été choisi.

Racontez-nous un peu l’histoire du film…
Une histoire de vengeance : un mariachi roi de la gâchette recherche les assassins de sa femme. Il élimine un à un une organisation de trafiquants de stupéfiants avant de découvrir l’identité de leur chef. C’est un western assez violent transposé dans les années 1990. Cela fait un peu penser à un John Woo qui ferait un remake de Sergio leone, avec une touche d’ humour au milieu de la violence ambiante, façon Tarantino, qui joue d’ailleurs dans le film.

Vous dites que ce projet peut ouvrir des portes au groupe vers des « rencontres plus directes avec le 7e art ». Des projets sont en gestation ?
Pas dans l’immédiat mais on va réfléchir à ça…

Bikini MachineStrange Day

S’il avait fallu choisir un Tarantino pour ce ciné-concert, lequel auriez-vous retenu ?
Pas évident… A l’inverse de Desperado, les BO de Tarantino sont assez marquantes, ce sont toujours des compilations de tubes ou morceaux imparables des 50’s, 60’s ou 70’s, mêlant rock’n roll et vieux funk. Donc faire oublier aux gens les chansons de « Jackie Brown » ou « Kill Bill » ce serait assez difficile… Son meilleur film demeure peut être « Reservoir Dogs »…

Bikini MachineMister Syncope

Généralement, les ciné-concerts sont imaginés à partir de films assez anciens. Si vous deviez choisir un film de 2010 adaptable en ciné-concert ?
Très anciens même… Le ciné-concert a une tradition à base de films muets de grands maîtres des années 20 : Lang, Murnau, Eisenstein etc. C’est effectivement plus facile de jouer sans dialogues… Un film de 2010 ? Pas évident, ce n’était pas un grand cru… J’hésite entre « Toy story 3 » et « Des hommes et des dieux ».

Pour finir, le ciné-concert, n’est-ce pas finalement le genre de projet qu’on met en place quand le groupe s’est assagi et que tous les membres ont atteint la quarantaine ?
C’est ça, et on passera au jazz pour la cinquantaine et à l’opéra à 60 ans…

Bikini Machine plays Desperado, le mercredi 23 février, au Diapason (Rennes)

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