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Androgyne, la fête absolue

On a rencontré le collectif nantais Androgyne qui a repris la direction artistique du club Macadam il y a maintenant un an. L’occasion de faire un bilan de cette première saison. On a causé danse, déguisement, diversité, respect et surtout, la fête, la fête, la fête.  

C’était un dimanche après-midi pluvieux d’un mois de février qui n’en finissait plus. Je venais tout juste de poser mes cartons dans la cité des Ducs de Bretagne, qui attire tant de parigots bien décidés à retrouver le goût de la vie, la vraie.

15h12, je ferme mon bouquin sur la collapsologie écrit par ce type, Pablo Servigne, qui nous explique par A+B que l’effondrement de notre civilisation est inévitable et imminente. Très bien, merci Pablo, puisque c’est comme ça, profitons-en. Et puis de toute façon, la science le dimanche, ça me fout le bourdon.

Dans cet élan de révolte intérieur, je m’en vais bouder sur mon grand balcon de province en fumant une cigarette bio faite main. C’est alors qu’une onde sonore inattendue vient percuter mon tympan gauche, ça ressemble à un bruit régulier de tôle froissée. Fronçant péniblement les sourcils et m’aidant de mes doigts gelés, j’estime sa fréquence à 125 chocs par minute. La direction du vent semble être Nord-Nord Est… Eurêka, le Macadam ! On m’a parlé de ce hangar situé dans le quartier post-indus-coco de Chantenay dans lequel des hommes bons œuvreraient pour l’avenir de l’humanité. Là-bas, il paraît qu’on ferme les fenêtres le dimanche après-midi et qu’on y diffuse de la musique répétitive de l’aube au crépuscule, ou l’inverse je ne sais plus. Tout ça pour le plus grand bien d’une communauté de danseurs en quête de sensations fortes, sans lendemain. Moi aussi, j’en veux.

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J’enfourche ma bicyclette recyclée et me pointe au guichet de l’entrepôt, trempé jusqu’aux chaussettes. Dans la file d’attente, je croise des gens costumés, souriants, heureux d’être, tout simplement. Je rencontre Romain (administrateur) à la billetterie avec qui j’échange un vulgaire bifton rouge (qui n’aura de toute façon plus de valeur après le crash boursier de 2019 qu’a prévu Pablo) contre une gommette qu’il colle soigneusement sur l’appareil photo de mon téléphone intelligent. Ce qui se passe au Macadam reste au Macadam. Je n’ai pas forcément l’intention de dévoiler mes talents de pole dance à d’illustres inconnus, mais j’aime quand même. Je me retourne suite à une amicale tape dans le dos, Alexis (chargé de com, relation presse) m’accueille vêtu de son plus beau costume de catcheur satiné : « On ferme les yeux ! ». Un souffle d’air aux mille paillettes vient ravaler ma façade encore humide. Le rite païen peut commencer, je pousse les portes du club. Me voilà dans l’antre d’Androgyne, ce monde merveilleux où le temps semble suspendu et les planètes parfaitement alignées. La piste est bondée, les lumières intimistes, le système son impeccable. Je m’aventure dans la moiteur du dancefloor pour voir qui se cache derrière cette audacieuse transition entre un track afro et ce tube rave belge, Techno Bert – Neue Dimensionen. C’est bien Youl (DJ résident et programmateur), torse nu, boucles d’oreilles tribales, le sourire jusqu’aux omoplates. C’est alors qu’un danseur me bouscule légèrement en renversant un peu de mon jus de tomate par terre. Il s’excuse platement et file au bar m’offrir un nouveau verre sans que j’ai le temps de lever mon petit doigt réchauffé. La bonté existe donc. Je retrouve espoir, peu à peu.

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J’ai alors l’impression de faire parti d’une micro-société en parfaite symbiose, heureuse, comblée, libertaire et respectueuse. La musique est aussi variée que le sont les citoyens du royaume d’Androgyne : des jeunes, des vieux, des intellos, des fous… Ici, le public fait partie du spectacle, la discussion est facile, la danse est engagée. Alors, la fin du monde est proche, certes Pablo. Mais quand arriveront les pénuries de pétrole ou de Nutella, on saura où se rassembler pour célébrer la vie, une dernière fois.

Je m’emballe. En attendant, on remet les pieds sur terre et on ouvre les guillemets à ces trois potes d’enfance, hédonistes mais la tête bien sur les épaules, qui se sont créés une jolie notoriété dans le gratin nantais de la fête à tendance kick-snare.

INTERVIEW

Que ce soit aux soirées Androgyne le samedi soir, ou aux Gloria le dimanche toute la journée, vos fêtes sont radicales. Vous proposez un line-up pointu et de qualité mais aussi une ambiance décontractée où la liberté d’expression des danseurs compte énormément. Vous avez chopé où le virus de la teuf ?

Alexis Tenaud : Pendant mes études à Lille, on se rejoignait régulièrement à Paris avec les gars pour explorer différents formats de soirées. On a commencé à s’éduquer avec des fêtes pointues, qui durent longtemps, notamment aux soirées 75021, c’était aussi le début de Concrete. Puis j’ai fait un stage à Berlin et ça a été le déclic. J’allais à beaucoup de soirées, tout seul, j’ai rencontré plein de gens et découvert une nouvelle énergie sur les dancefloors.

Romain Galiby : J’ai pas mal bougé via mon école de commerce mais comme Alexis, c’est à Berlin que j’ai expérimenté la fête à l’état pur, la fête au sens large.

Comment s’est lancée l’aventure Androgyne en 2017 ?

Youl Durand : On avait un pote qui tenait un bar, le Koloc’s. Alexis et Romain n’était pas à Nantes à cette époque, je me suis retrouvé à organiser plusieurs soirées dans lesquelles je mixais également. On rassemblait de plus en plus de monde, ça marchait bien. Ça m’a permis de progresser en tant que DJ et de tisser des liens avec des collectifs nantais qu’on invitait. On a aussi organisé des afters d’anthologie après des soirées au CO2, le seul bon club nantais à l’époque. Puis, les gars sont revenus, Alex m’a aidé dans la communication pour dynamiser ces soirées. Plus tard, on a rencontré Laurent Miyszka, le patron du Club 25 qui nous a proposé d’organiser une soirée chez lui. Youl a d’abord mis en relation les collectifs Chronic et Abstrack pour deux premiers événements, puis nous avons organisé trois fêtes via le Koloc’s qu’on appelait les « Vocoder ». Le patron a vu que c’était blindé, il a trouvé ça financièrement intéressant et sentait une bonne énergie dans nos soirées, il nous a donc proposé de prendre la direction artistique du club. Androgyne est né comme ça et le Club 25 est devenu le Macadam.

La proposition de départ était forte et unique dans le paysage local : house, techno, hardcore, dimanche… Le public a-t-il vite compris ce que vous vouliez raconter avec Macadam ?

Alexis : A Nantes, le public a été éduqué grâce aux collectifs. Abstract, Input Selector ou bien Voiceless ont un public énorme. Eux préfèrent être nomades, investir de nouveaux lieux pour chaque nouvelle teuf, nous c’est l’inverse. On était un collectif naissant donc sans public, et on s’implantait dans un lieu fixe, c’était le pari inverse de ce qui existait à Nantes, notre enjeu était de convaincre le public que ce nouveau club pouvait être une valeur sûre. La finalité c’est pas qu’Androgyne se fasse une place dans le paysage des collectifs locaux, c’est surtout qu’il y ait des gens qui viennent danser tous les week-ends au Macadam.

Youl : Le public nantais est très agréable, bon vivant, il ne vient pas pour se regarder ou se montrer. Il y a une grosse mixité aussi. Le dimanche aux Gloria, se croisent des commerçants, des gens qui viennent en after, ceux qui arrivent frais vers 16h, les pointus ou les autres qui veulent s’amuser et qui s’en branlent du line-up… Ça forme une émulsion et un lâcher prise, ça rigole beaucoup.  Donc pour l’instant, on est pas tombés dans l’étiquette « fête élitiste ». Ça peut être bien qu’on soit considéré comme un club exigent, mais ça peut être aussi un problème, comme par exemple au Peripate à Paris, victime de son succès, où des gens se font recaler. On en est encore loin.

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Dans votre communication sur les réseaux, vous insistez sur l’engagement du public, pourquoi c’est si important ?

Alexis : On a mis beaucoup d’énergie dans le lancement du club, on avait quelque chose de précis en tête. Au début, on avait l’impression que les gens venaient prendre, consommer, et repartaient sans avoir rien donné d’eux-mêmes. Et ça a pris du temps avant qu’ils ne viennent à Macadam en offrant un peu plus, en rayonnant, en diffusant quelque chose.

Romain : Tu as beau avoir créé un nouveau concept qui plaît, si ton événement marche c’est seulement parce que l’ensemble fonctionne, le public en fait partie, je dirais même que c’est le plus important.

Youl : C’est la meilleure des récompenses pour nous que de voir une grosse énergie sur le dancefloor. On a vécu des moments que j’ai rarement vus dans la fête en général. En fin de teuf, on allume toujours les lumières les dix dernières minutes, c’est très souvent un bouillon, les gens sont complètement fous. C’est vrai qu’à ces moments-là, on est assez fiers. On se dit qu’on a pas passé notre été à refaire du carrelage et à tirer des câbles pour rien.

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Aux Gloria, les costumes sont vivement conseillés, les paillettes volent à l’entrée du club…. une teuf en civil c’est une teuf ratée ?

Alexis : La costumerie est un moyen d’expression festif total pour Androgyne. C’est l’opportunité d’aller au bout du lâcher prise, de devenir quelqu’un d’autre le temps d’un événement ou une partie de soi auquel on a rarement accès, qu’elle soit l’envers heureux ou sombre de la personnalité. C’est aussi être acteur de la transmission, du partage. L’engagement du public dans le panorama visuel de nos événements est le plus important, la fête doit rayonner avant tout par le public, l’énergie première vient des gens. Le reste, la musique, la sonorisation, l’accueil nous en faisons notre affaire en tant qu’organisateur. Donc pour répondre à ta question : un fêtard en civil est le bienvenu à Gloria (il y a en a beaucoup d’ailleurs), tout le monde n’est pas obligé d’être acteur de la fête visuellement. On peut l’être par la danse, la gentillesse, le regard. L’important dans tout ça est que chacun est bien conscience qu’il y a une place pour lui dans nos fêtes, avec la liberté pour tous de saisir cette opportunité ou simplement de se délecter de l’implication des autres. En tout cas depuis la mise en place du bar à costumes en libre-service les dimanches, on perçoit bien qu’en facilitant l’accès au costumes on déclenche une spontanéité festive puissante, les visages s’illuminent littéralement à cet endroit et les rencontres se font.

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Depuis quelques années, Nantes s’est fait une place importante dans le milieu des musiques éléctroniques. Il y en a désormais pour tous les goûts et tous les publics. Le Warehouse a débarqué à peu près en même temps que vous avec son lot de têtes d’affiche de qualité et une capacité de 4000 personnes. Votre démarche est à l’opposé, un line-up de niche et une jauge intimiste de 400 danseurs. Macadam est donc considéré comme le club « underground » de la ville. Cette situation vous convient ?

Alexis : Au début, on s’est posé la question de ce qu’était une soirée « underground », on s’est dit que ça existait que pour celui qui le dit. Ce mot a été souillé, dénaturé.

Youl : En effet, ça dépend ce qu’on appelle underground. Nous on rentre grave dans les clous, on est un club, on a une billetterie, on fait une com’ sur Facebook… On est loin de l’underground. Après dans notre ligne artistique on essaie d’avoir un catalogue de niche et une identité propre adaptée à notre jauge, la posture du Warehouse est elle aussi bien en accord avec sa capacité. Ce qu’il font c’est super cool pour la ville, les gens peuvent venir découvrir de petits artistes chez nous, et s’ils veulent voir leurs stars préférées ils peuvent aller au Warehouse, ça créé un bon équilibre.

Romain : Oui, aujourd’hui tu es sûr de trouver de la qualité en terme de musique électronique du vendredi soir au dimanche soir, c’était pas le cas avant, c’est quand même un peu fantastique.

Rares sont les clubs plutôt orientés techno qui accordent autant de place à la trance et au hardcore (tous les vendredis). Une volonté de rassembler comme au bon vieux temps des raves ?

Romain : Ma culture est plus orientée house/techno, mais j’ai fait un festival trance en Hongrie, l’Ozora festival, j’ai découvert la psy, la goa, un nouveau public.. J’ai bien accroché, ça m’a donné envie d’essayer ça à Macadam, pour ma part.

Alexis : Moi, je ne suis pas passé par la case trance ou hardcore avant d’arriver à la techno. En fait c’est un peu la diversité que propose le festival Paco Tyson à Nantes qui nous a alertés. La Bretagne est une terre de raves, de festivals, d’open air, ça n’aurait pas eu de sens de ne proposer que de la house et de la techno. A part le Floride qui organise des soirées trance les jeudis, on était les seuls à proposer une diversité de style comme ça en club.

Youl : Quand on a lancé Macadam, on voulait pas arriver avec nos gros sabots et marcher sur les plates-bandes des clubs en face, notamment le CO2 qui organisait des soirées house / techno le vendredi. On s’est dit qu’on allait proposer autre chose, donc hardcore / trance. On travaille avec Antonin Laroche du collectif Cosmic Company pour rendre ses soirées de plus en plus qualitatives.

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À vos soirées, on peut voir régulièrement au moins deux résidents sur un line-up de quatre DJs. Ce rendez-vous entre les DJs de la maison et le public, c’est votre façon de fidéliser ?

Youl : On a toujours affirmé et revendiqué que nos résidents ont leur patte et doivent être au même niveau que les guests dans le line-up (Moksha, GTI, Combe, Youl, ndlr). Certains bookers nous disent parfois : « Vous calez votre résident en closing, mais vous êtes fous ? ». Ça passait pas toujours bien au début mais on l’assume. Personne ne connaît les artistes qu’on propose aux Gloria, nous on les découvre deux mois avant de les programmer. Donc les gens viennent plus pour la fête que pour une tête d’affiche.

Romain : Le fait que Combe soit l’ingénieur du son du Macadam nous a vite rapprochés. On a tout de suite voulu créer une petite famille en effet. Maintenant nos DJs sont en place, on se connaît bien. Actuellement on travaille sur la création d’une agence de booking pour faire sortir les résidents du Macadam et aller jouer ailleurs, en club ou festival.

Alexis : Quand un résident vient jouer à une Gloria ou le samedi soir, c’est son événement il lui appartient, il met ses tripes sur la table. Alors que le guest a peut-être fait trois autres dates dans la semaine il est peut-être sur les rotules, donc si tu comptes sur lui pour que ta teuf ait une âme, ça peut être délicat. Des résidents bien en place, c’est la force vitale d’une fête, et ça leur permet de prendre des risques.

 

On aime à vous comparer au Berghain, notamment dû au fait que vous imposez une gommette sur les appareils photos des clients. C’est quoi votre discours derrière ce sticker ?

Alexis : En effet on nous dit parfois qu’on pompe sur le Berghain… Mais ça n’a rien à voir. Chez eux, la moitié du public est à poil donc ils savent pourquoi ils interdisent les photos ou les vidéos. On le fait pour d’autres raisons. Déjà, il protège la fête en permettant une plus grande liberté d’expression. Il empêche la pollution visuelle et psychologique. Avoir un écran braqué sur soi, ça neutralise plein de choses. On essaie pas de cacher le club, on cherche justement à le préserver. Et c’est aussi pour éviter que les artistes aient des flashs dans la gueule toute la soirée.

Youl : On veut plus de discussions, de relations sociales. Il faut préserver cette simplicité, juste passer un moment à danser, se regarder… On veut mettre en condition le public pour arriver à terme dans une énergie unique. On tente de mettre en œuvre tout ce qu’on peut pour offrir la meilleure fête possible, et on assume tout, on croît en ce qu’on fait, c’est le plus important.

Romain : Quand je sortais à Berlin et que je faisais la fête, je n’avais pas envie qu’on me voit. J’avais envie d’être libre. J’avais pas envie de me retrouver sur les réseaux sociaux à mon insu. J’ai envie de respecter ça pour les gens qui viennent à Macadam. On a mis en place cette règle dès le départ, on s’y tiendra.

Alexis : Quand t’es à un événement, soit tu regardes, soit tu participes, mais c’est pas possible avec un téléphone à la main. Le fait d’être dans le voyeurisme annule une possible cohésion entre les danseurs.

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Vous voyez un acte militant, politique, dans le fait même d’organiser des fêtes de ce genre ?

Romain : Oui, je trouve que notre projet est politique car c’est un lieu ou tu viens t’amuser et oublier ce qu’il se passe à l’extérieur. On a des personnes de catégories sociales et d’orientations sexuelles complètement différentes. Donc l’acte politique est simple : rassembler les gens sans jugement.

Alexis : Mais on l’affiche pas sur des pancartes non plus, c’est pas un engagement politique qui nous guide, c’est plutôt l’état d’esprit qui compte et qu’on cherche à rendre contagieux. On veut que tout le monde vienne comme il est, en se respectant les uns les autres.

Dans une interview, Avalon Emerson définit la techno d’aujourd’hui comme celle de l’ « éclectisme ». On ressent bien ça dans votre programmation, et même au sein de tes sets Youl, tu voyages par plusieurs styles et différentes époques. Ça te parle cette définition ?

Youl : Oui c’est ça pour moi aussi. Je suis hyper fan de cette artiste, à l’ouverture du Macadam en septembre 2017 on voulait absolument l’inviter mais le festival Scopitone nous a devancéS, on était dégoûtés ! Moi je joue tout ce qui me touche, il y a plein de choses superbes à entendre. La techno est un courant musical né il y a près de 30 ans, j’aime donc naviguer dans cette étendue temporelle, autant inspirée par les sorties récentes que par les pépites oubliées. D’ailleurs j’aime pas trop ce mot, « techno », je préfère parler de musique rythmée qui doit plaire aux gens. Le club, c’est de l’énergie, c’est le partage… faut que ça soit dansant ! En tant que DJ, c’est sûr qu’il faut avoir du goût mais il faut pas se prendre trop au sérieux non plus, si un moment tu veux passer Francis Lalanne, fais le ! Je plaisante, mais être surpris par un DJ c’est la plus belle chose pendant un set pour moi. Je repense à David Vunk qui a joué « Thriller » de Michael Jackson en plein milieu de son set à une Gloria par exemple, c’était incroyable. Donc oui la diversité c’est ce qu’on aime, c’est pour ça qu’on a fait venir Courtesy récemment, ou bien qu’on accueille avec enthousiasme Andrew Weatherhall le 1er décembre prochain. Et Avalon Emerson, si tu nous entends, tu es la bienvenue chez nous !

Crédits photos : Androgyne

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