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« Nico, 1988 », biopic rock’n’roll

Cheveux dorés, peau blanchâtre et voix grave… On connaît surtout la mannequin allemande Christa Päffgen aka Nico pour sa chanson « These Days », son apparition dans La Dolce Vita de Frederico Fellini mais aussi ses passages à la Factory de Andy Wharol, dont elle était la muse. Si elle a permis au Velvet Underground de faire le disque le plus culte du rock, The Velvet Underground and Nico, Lou Reed n’avait alors pas souhaité continuer la collaboration plus longtemps. Il expliquera à ce propos « elle est partie comme elle est arrivée, un peu par hasard. »

La femme fatale, fière de ce coup de boost, ne s’arrêtera évidemment pas après ce rejet et sortira six albums studios solo en l’espace de dix-huit ans.

Suite à de nombreuses liaisons avec la plupart des rockstars de l’époque (Jim Morisson, Bob Dylan, Iggy Pop…), une question est devenue récurrente : est-elle cette simple junkie frivole que l’on décrivait ? C’est le point de départ de Nico, 1988, réalisé par Susanna Nicchiarelli qui a confié le rôle principal à l’actrice danoise Trine Dyrholm. Le biopic se concentre sur les deux dernières années de la vie de la chanteuse, lorsqu’elle vivait à Ibiza avec John Cooper Clarke et son fils Ari (issu d’une liaison avec Alain Delon). À 48 ans, Nico essayait alors d’arrêter l’héroïne et de revitaliser sa carrière. Mais son album sorti en 1985 ne connaîtra pas de successeur car elle mourra d’une hémorragie cérébrale à la suite d’un accident de vélo. C’est à partir d’interviews de Nico et de son manager de l’époque Alan Wise ainsi que d’une analyse des paroles de ses chansons que Nicchiarelli a décidé de documenter Nico, 1988.

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